Nouveau gouvernement : François Bayrou déjà sur la sellette
Après près de dix jours d’attente, les membres du gouvernement de François Bayrou ont enfin été annoncés ce lundi 23 décembre. Sans surprise, sa composition ne fait pas l’unanimité et le nouveau Premier ministre semble déjà en sursis avec une censure presque inévitable.
Un nouveau gouvernement qui ne convainc pas
La nomination de François Bayrou le 13 décembre dernier n’avait déjà pas fait l’unanimité et ce n’est pas la récente annonce de son gouvernement qui va faire pencher la balance. Les ministres annoncés n’ont pas convaincu l’opposition, surtout la gauche.
Il faut dire que ce nouveau gouvernement contient assez peu de nouveauté. Les anciens Premiers ministres Manuel Valls et Élisabeth Borne ainsi que l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont fait leur retour. Plusieurs figures ont gardé leur poste comme Rachida Dati, Sébastien Lecornu ou encore Bruno Retailleau.
Un gouvernement qui n’a évidemment pas convaincu. Face aux difficultés rencontrées pour élargir son socle politique, François Bayrou se retrouve dans la continuité de Michel Barnier, ce qui ne risque pas de l’aider à éviter la censure.
François Bayrou déjà en sursis
Alors que l’avenir du gouvernement de François Bayrou semble déjà incertain, le Premier ministre se veut optimiste. Invité sur BFMTV, ce lundi 23 décembre, après l’annonce de son gouvernement, il s’est dit « persuadé » qu’il ne serait pas censuré, contrairement à Michel Barnier.
« Je suis persuadé que l’action que je définis devant vous et l’équipe gouvernementale feront que nous ne serons pas censurés », a estimé le locataire de Matignon sur le plateau. « Je suis pour que le Parlement fasse son travail et qu’on le respecte », a-t-il poursuivi.
Pourtant, rien ne garantit que le gouvernement ne sera pas censuré. La France insoumise a déjà annoncé qu’elle déposerait une motion de censure dès le 14 janvier. Reste à savoir si les autres partis de gauche suivront. Pour l’heure, le Rassemblement national n’a pas prévu de censure François Bayrou mais rien n’est figé…