Marlène Schiappa dans Playboy : son ex-mari sort du silence
Début avril dernier, un numéro du magazine Playboy a fait couler beaucoup d’encre en raison de la participation de la Secrétaire chargée de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative. Si cette décision de Marlène Schiappa a vivement fait réagir les politiciens, son ex-mari dit enfin ce qu’il pense de cette polémique.
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Marlène Schiappa a accepté de poser pour le célèbre magazine de charme Playboy. Le souci est que c’est une première pour un membre du gouvernement et que cela n’a pas vraiment été compris ou même toléré.
Les critiques ont été nombreuses et virulentes, y compris au sein de la classe politique. D’autant plus que la situation était déjà tendue, dans un contexte de tension sociale liée à la réforme des retraites.
Deux mois après le scandale, un nouveau problème voit le jour. En effet, l’affaire du fonds Marianne fait beaucoup de bruit et embarrasse la femme politique. Des soupçons de favoritisme dans l’attribution de ses crédits à des associations “proches” a pris d’importantes proportions.
L’ex-mari de Marlène Schiappa prend sa défense
Pour l’heure, plusieurs questions autour de son maintien au gouvernement se posent. Des rumeurs ont aussi été entendues sur la possibilité d’un prochain remaniement.
Si Marlène Schiappa apparaît plus fragile que jamais dans cette situation, son ex-mari Cédric Bruguière a enfin brisé le silence.
« On ne pardonne jamais rien aux femmes. Collard était aussi dans PlayBoy, on ne lui a rien reproché » , la défend son ex-compagnon dans les colonnes du journal Le Monde, retraçant les différents scandales au-dessus de la tête de la secrétaire d’État.
Le consultant RH fait référence à l’interview donnée par l’avocat d’extrême droite Gilbert Collard au magazine PlayBoy.
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« C’est un boulet pour nous »
Si Cédric Bruguière se range clairement du côté de son ex-femme, cela n’empêche que les membres de l’exécutif n’en démordent pas.
Le 3 juin dernier, plusieurs d’entre eux exprimaient être défavorables à l’idée que Marlène Schiappa maintienne son activité au gouvernement. Selon eux, l’essayiste française est une « calamité » et une « honte » .
En mai dernier, un cadre du parti Renaissance avait clairement stipulé à son sujet : « C’est un boulet pour nous. Il faut qu’elle parte au prochain remaniement » .
Pour Sandrine Rousseau, la femme âgée de 40 ans doit démissionner. Selon elle, « la politique c’est de l’éthique » , la démission de Marlène Schiappa serait donc un « acte politique » à la hauteur de la « mémoire de Samuel Paty » .
Des positions de ses collègues qui semblent fermes et concrètes, puisqu’ils ne pardonnent pas ses erreurs.
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