Marion Maréchal accusée d’avoir « siphonné » les caisses de Reconquête avant de quitter le parti
Après son éviction très médiatisée de Reconquête !, Marion Maréchal est au cÅ“ur d’un nouveau scandale. Selon les informations du Canard Enchaîné, la nièce de Marine Le Pen aurait « dilapidé » l’argent du parti avant de rejoindre les rangs du RN…
Le départ controversé de Marion Maréchal
Le départ de Marion Maréchal a grandement troublé Reconquête !. Ne voilà -t-il pas que, la jeune femme qui avait tourné le dos à son parti familial pour se joindre à Eric Zemmour, a de nouveau retourné sa veste. Un affront que ne supporte pas le président du parti, qui n’a pas manqué d’exprimer sa colère sur le plateau de BFMTV. Amer, il a supposé qu’elle était partisane du « regroupement familial ». Malheureusement, le président de Reconquête ! n’était pas au bout de ses surprises.
Quelques jours à peine après cette nouvelle, un nouvel événement est venu troubler le parti. Le Canard Enchaîné a en effet révélé que Marion Maréchal aurait quitté le parti après en avoir « dilapidé » l’argent. Ce sont des mails internes, dans lequel le trésorier Gilbert Payet parle d’irrégularités et évoque « un rejet du compte de campagne » qui ont mis la puce à l’oreille.
Toujours selon l’hebdomadaire, les sommes évoquées sont considérables.
500 000 euros versés à des sociétés de conseil
Ainsi, dans les échanges de mails, il est question de 500 000 euros qui auraient été « siphonnés » par quatre sociétés de conseil tenues par des proches de la jeune femme. On parle par exemple du cabinet Delta Lead, qui aurait touché 19 800 euros uniquement au mois de mars.
« Vous êtes cinglé. Personne n’était rémunéré à ce niveau pendant la présidentielle », aurait toutefois lâché le trésorier de Reconquête.
Le Canard Enchaîné communique par ailleurs que la nièce de Marine Le Pen se serait emparée des données personnelles de nombreux militants du parti. Une action que les militants pointent du doigt en évoquant une transgression des règles de RGPD de protection des données de la CNIL. Reste à voir ce qu’en dira la principale intéressée, qui n’a pas encore pris la parole à ce sujet.