Marine Le Pen l’a mis dans son soutif ! Une anecdote très osée lors de la perquisition réapparaît
Le procès des assistants parlementaires du FN, qui a commencé en 2016, est toujours d’actualité. La présidente du groupe parlementaire RN a certains soucis à se faire. D’autant plus que son père Jean-Marie Le Pen n’est pas là pour l’assister. En parallèle à cela, sa réaction face aux autorités lors de la perquisition revient sur les rails !
Jean-Marie Le Pen dans un « état de faiblesse général » !
Quelques jours avant le procès du FN, l’ancien président du FN a fait face à un empêchement majeur. En effet, il a dû se rendre à l’hôpital pour se faire diagnostiquer. Le médecin de Jean-Marie Le Pen a constaté un « état de faiblesse général » chez son patient. Par « souci de sécurité », il lui impose alors un certain nombre d’analyses.
Il faut savoir que cet homme politique doit également comparaître devant le tribunal. Mais ses médecins ne sont pas du même avis. De leur avis, l’état général de Jean-Marie Le Pen a subi une « profonde détérioration ». De ce fait, il ne peut pas « être présent » ni « préparer sa défense » correctement. Il ne peut que laisser sa fille et son équipe s’occuper de tout.
Retour sur la perquisition du siège du RN
Le parti d’extrême droite du Rassemblement National fait actuellement face au tribunal correctionnel de Paris. En cause, des détournements de fonds publics européens.
La perquisition, survenue le 17 février 2016, a été assez mouvementée. Les forces de l’office anti-corruption de la police judiciaire ou Oclciff, se sont rendus au siège du RN. Un geste qui n’a pas du tout plu à la présidente du parti Marine Le Pen !
D’après l’accusation, les assistants parlementaires du parti auraient procédé à un « enrichissement » du parti. Et ce, à travers « des emplois fictifs sur plus de dix années ».
Le jour de la perquisition, Marine Le Pen a filmé les moindres gestes des policiers. Ces derniers ont alors demandé à ce qu’elle remette son téléphone. Mais elle n’a rien voulu entendre !
La scène prend une toute autre tournure quand les forces insistent pour récupérer le téléphone. Marine Le Pen campe sur ses positions et met son portable dans son soutien-gorge… De plus, elle a défié les policiers de le prendre de force. Naturellement, cette affaire s’est arrêtée là !
Marine Le Pen et son parti vont-ils s’en sortir ?
Pour l’heure, personne ne peut déterminer à l’avance le dénouement de ce procès. D’un côté, les procureurs Nicolas Barret et Louise Neyton réclament cinq ans d’emprisonnement dont trois avec sursis pour Marine Le Pen. À cela s’ajoutent cinq ans d’inéligibilité, 300 000 euros d’amende et 2 millions d’euros d’amende pour le parti.
Par ailleurs, Marine Le Pen dénonce des mesures politiques à son encontre. Selon ses dires : « Vous comprenez bien que dans le cas qui me concerne, une automaticité a évidemment des conséquences extrêmement graves. Cela aurait pour effet de me priver d’être candidate à la présidentielle, voilà ».
L’affaire semble prendre une autre tournure quand l’accusation dévoile des mails suspects venant de la présidente du RN. Celle-ci aurait projeté de « réaliser des économies grâce au Parlement européen ». Dans les extraits dévoilés au grand public, on peut lire : « Ce que Marine [Le Pen] nous demande équivaut à ce qu’on signe pour des emplois fictifs ». « Je crois bien que Marine sait tout cela… ». Le tribunal devrait rendre sa première décision en début 2025 !