Qui est Maria Lvova-Belova, visée par un mandat d’arrêt comme Poutine ?
Maria Lvova-Belova, une responsable gouvernementale nommée par Vladimir Poutine à la tête de la Commission des droits de l’enfant, fait actuellement face à un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
En effet, selon les premiers éléments, elle serait accusée d’avoir orchestré des adoptions illégales d’enfants ukrainiens.
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Grave violation du droit international de la part de Maria Lvova-Belova
Maria Lvova-Belova, la commissaire nommée aux droits de l’enfant, fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt pour les mêmes motifs que Vladimir Poutine.
En effet, plus d’un an après le début de l’invasion russe, la Cour pénale internationale (CPI) a estimé que la Russie commettait des crimes de guerre contre des enfants en Ukraine.
La jeune femme est donc à présent visée par ce mandat d’arrêt pour crime de guerre de déportation illégale d’enfants ukrainiens.
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Elle incarne l’idéal de la femme russe conservatrice
Maria Lvova-Belova, originaire de Penza, incarne l’idéal de la femme russe conservatrice que le Kremlin souhaite mettre en avant comme étant une figure maternelle patriotique et religieuse.
Le total opposé de la femme Occidentale, dont de nombreux Russes jugent le comportement de « décadent ». En tant que politicienne ultra-orthodoxe, elle s’associe à Konstantin Malofeev, une autre figure orthodoxe extrémiste et ultranationaliste.
Ce qui distingue Maria, c’est son style de vie familial complétement unique. En effet, la jeune femme est mariée à un prêtre orthodoxe. Et est la mère de cinq enfants biologiques ainsi que de cinq enfants adoptés, dont un adolescent de Marioupol.
À ses dix enfants s’ajoutent treize enfants handicapés qui ont été placés sous son aile ces dernières années. En 2014, elle fait ses premiers pas en politique en rejoignant la chambre civile de la région de Penza. Une institution qui permet aux citoyens non élus de participer à la vie politique du pays. Et qui sera pour elle l’occasion d’attirer l’attention du Kremlin.
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