Macron furieux : il tape du poing sur la table et ça ne passe pas
Très récemment, Emmanuel Macron a pris la parole publiquement pour parler du conflit israélo-palestinien et plus particulièrement des frappes au Liban. Il a directement confronté le premier ministre Israélien, l’appelant à cesser les actes de « barbarie ».
Emmanuel Macron s’exprime sur les frappes au Liban
Emmanuel Macron a déjà du souci à se faire avec la crise politique en cours en France. De plus en plus impopulaire, le président du pays a cependant décidé de s’exprimer dans le cadre d’un conflit géopolitique de grande ampleur : le conflit israélo-palestinien.
Alors que la guerre en Ukraine continue de faire rare face à la Russie, le chef de l’État suit également de très près les attaques entre l’Israël et le Hamas, mais aussi plus récemment les frappes au Liban.
Tandis que de nombreux actes de cruauté sont relayés dans la presse, Emmanuel Macron a tenu à hausser le ton contre les agissements des soldats israéliens au Liban.
Effectivement, ce jeudi 24 octobre 2024, le Président de la République française a pris la parole publiquement lors d’une conférence internationale de soutien à la population libanaise.
Comme le souligne Mediapart, le président a appelé à cesser le feu au Liban, déclarant ceci : « Je ne suis pas sûr qu’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie« .
Le président tape du poing et confronte Benyamin Nétanyahou
Une petite pique au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui avait alors qualifié les frappes de « guerre de civilisation contre la barbarie », évoquant surtout les actes du Hamas. C’est en tout cas ce qu’il avait déclaré dans un entretien accordé à CNews depuis Jérusalem.
Emmanuel Macron tape du poing et espère désormais récolter 370 millions d’euros d’aide d’urgence pour les libanais atteints par les frappes israéliennes.
Appelant à « un cessez-le-feu au Liban », Emmanuel Macron a également déclaré que la France serait « là pour accompagner les Libanais dans la reconstruction d’un Liban libre, souverain ».
Le premier ministre Israélien « déçu » de la position de la France
De son côté, le premier ministre de l’Israël a réagi à cette déclaration. Ce dernier s’est dit « extrêmement déçu » par la position de la France dans ce conflit. Une réaction qui rappelle un peu celle de Vladimir Poutine lorsque la France a affirmé se ranger du côté de l’Ukraine.
« Cette guerre ne finira pas tant qu’il y aura des otages qui ne sont pas libérés », avait alors déclaré Nétanyahou. Évoquant les européens, dont la France, voici ce qu’il a ajouté : « Une fois qu’ils auront fini avec nous, ils viendront directement chez vous ».
Sur le sujet des otages israéliens, Emmanuel Macron a été hué lors d’un discours en hommage aux victimes israéliennes. Le président suit le conflit israélo-palestinien depuis un bout de temps maintenant, condamnant absolument tous les actes de cruauté et tueries.
Pourquoi l’Israël bombarde le Liban ?
Si vous ne connaissez pas très bien la situation entre le Liban et l’Israël, voici un petit rappel. Depuis le 30 septembre 2024, l’Israël mène des frappes au Liban, dans le cadre du conflit entre l’Israël et le Hamas palestinien.
Après de nombreux affrontements frontaliers avec le Hezbollah, et au cœur de la guerre de la bande de Gaza, l’Israël a envoyé des bombardements vers le Liban.
Pourquoi ? Pour résumer, le Hamas, groupe terroriste palestinien, est fortement implanté au Liban. Le Hamas a fait plusieurs otages israéliens depuis le début du conflit israélo-palestinien, ce que condamne l’Israël.
Résultat des bombardements, de nombreux morts et un million de Libanais obligés de fuir le pays. « Selon des chiffres officiels, près de 2 000 personnes ont été tuées au Liban, à la frontière avec Israël », explique France Info.
Quelle est la position réelle de la France dans le conflit israélo-palestinien ?
La guerre entre la Palestine et l’Israël n’est pas nouvelle et dure depuis des années. Initialement, les deux États se disputent la ville de Jérusalem. D’ailleurs, sur ce sujet, la France a un avis très marqué.
Et, justement, quelle est la position de la France dans ce conflit ? « La France considère que Jérusalem doit devenir la capitale des deux États, Israël et le futur État de Palestine », écrit le gouvernement sur son site.
« La France apporte son soutien à la création d’un État palestinien indépendant, viable et souverain », ajoute aussi le site, soutenant que le pays est « l’amie des Israéliens et des Palestiniens ».