Législatives 2024 : la condition imposée par Jordan Bardella pour être Premier ministre (vidéo)
Ce mardi 18 juin 2024, Jordan Bardella, président du Rassemblement national et grand vainqueur des élections européennes était présent sur le plateau de CNews.
L’homme politique a révélé durant La grande interview, sa condition sine qua non pour devenir Premier ministre si son parti politique venait à remporter les élections législatives prévues les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024.
Jordan Bardella prochain vainqueur des élections européennes ?
C’est une victoire à laquelle personne ne s’attendait. Dimanche 9 juin 2024, de nombreux Français se sont rendu dans les bureaux de vote afin d’élire les prochains eurodéputés. Et contre toute attente, c’est Jordan Bardella et le Rassemblement national qui sont sortis largement vainqueurs de ce scrutin.
Pour tenter de contrer la montée des extrêmes au pouvoir, Emmanuel Macron a fait le choix de dissoudre l’Assemblée nationale et de proposer de nouvelles élections législatives. Trois grands groupes s’affrontent, celui de la majorité présidentielle, du Rassemblement national et la nouvelle alliance de la gauche, le Nouveau Front Populaire.
Les principaux partis se disputent les 577 sièges, avec une attention particulière sur la capacité de chacun à obtenir une majorité absolue. Les enjeux sont élevés, et les électeurs se préparent à choisir entre continuité ou changement, tandis que les débats et les promesses de campagne se multiplient.
Il dévoile sa condition pour être Premier ministre
Et à quelques jours du premier tour, Jordan Bardella, président du Rassemblement national était présent sur le plateau de CNews ce mardi 18 juin 2024. Il a fait part de sa condition non-négociable pour accepter le poste de Premier ministre si son parti venait à remporter les législatives.
En effet, il n’acceptera le poste que s’il y a une majorité relative. « Je ne serai pas le collaborateur du président. » Jordan Bardella a ensuite insisté sur le fait qu’une majorité relative ne permettrait pas de mettre en œuvre les réformes nécessaires et que seul un mandat fort et sans compromis lui donnerait les leviers pour agir efficacement. Voilà qui est dit.