Le voile interdit dans l’espace public d’ici à 2027 ? Le RN s’engage auprès des électeurs
Depuis l’élection de Jordan Bardella au statut d’eurodéputé, le RN a le vent en poupe. Une occasion que les élus du parti ne comptent pas laisser passer. C’est pourquoi ils ont ramené sur la table, le sujet du voile, qu’ils comptent bien interdire dans l’espace public d’ici à 2027.
Les grandes ambitions de Jordan Bardella
Jordan Bardella Premier ministre ? C’est le scénario qu’envisagent de nombreux électeurs, y compris le principal concerné. Une fois à la tête du gouvernement, ce dernier compte bien impulser de grands changements. C’est notamment le cas en milieu scolaire, où il compte opérer un « big bang de l’autorité ».
Ainsi, il prévoit de nombreuses mesures, dont l’interdiction du téléphone portable. En effet, il veut que les établissements scolaires deviennent des « zones de sobriétés numériques ». Autres grandes volontés du poulain de Marine Le Pen, le vouvoiement obligatoire et l’arrivée progressive de l’uniforme à l’école.
Pour finir, il assure vouloir s’ériger en soutien pour les professeurs. Sa maxime : « Mettre fin à l’idéologie du ‘pas de vagues’ et au recul de la République dans ses propres institutions ». Un planning bien chargé pour celui qui n’est pas encore en poste. Et ses ambitions ne s’arrêtent pas là !
Le RN repart en combat contre le voile
Alors que le RN se montre de plus en plus confiant lors de ses prises de parole, les élus du parti ramènent de vieux sujets sur la table. On pense notamment au voile, qu’ils ont dans le viseur depuis de nombreuses années. Pourtant, Jean-Philippe Tanguy l’assure, la donne a changé.
« Aujourd’hui, nous considérons le voile non pas comme un signe religieux, mais comme le signe de la doctrine islamiste, comme le porte-étendard […] d’une doctrine qui fait des femmes, du corps des femmes par nature impudiques, par nature pécheresses », assure-t-il. L’occasion pour le député sortant de la Somme de souligner son intérêt pour la cause des femmes…
Si Marine Le Pen avait prévu le même schéma pour la kippa, il n’en est rien désormais. « Porter la kippa aujourd’hui, c’est quasiment interdit, de fait, par les persécutions et violences qui touchent les Français de confession juive », conclut le député sortant. Un retournement de veste qui saura convaincre les électeurs ?