Kim Jong Un mourant ? Sa fille pourrait bientôt lui succéder
Le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, serait face à des problèmes de santé. Sa fille, âgée de 11 ans, est-elle déjà prête à prendre la relève ?
Kim Jong Un, héritier de son grand-père et de son père
La Corée du Nord, avec ses 26 millions d’habitants, est un pays mondialement connu, souvent désigné comme autoritaire, en raison des multiples restrictions et des réélections quasiment automatiques de ses dirigeants.
Le pays, à distinguer de la Corée du Sud, faisait initialement partie de l’Empire japonais avant d’être sous l’Administration soviétique de la Corée puis de prendre son indépendance en 1948.
La séparation entre les deux Corée est alors « la conséquence du protectorat instauré en 1945 en Corée par les États-Unis et l’Union soviétique ».
Un pays désormais dirigé par le dirigeant suprême de la république populaire démocratique de Corée. Depuis 2011, il s’agit de Kim Jong Un.
Kim Jong Un est le troisième représentant de la lignée du mont Paektu, dirigeants de la Corée du Nord. Son grand-père, Kim Il-sung, et son père, Kim Jong-il, étaient aussi à cette fonction.
Kim Jong Un, qui a d’ailleurs déjà étudié en Suisse, a souvent cultivé les ressemblances physiques son grand-père Kim Il-sung, de sa démarche à sa coupe de cheveux. Kim Il-sung était le fondateur de la Corée du Nord en 1948. Il était donc une figure emblématique du pays.
La Corée du Nord, un pays très redouté au niveau nucléaire
Toujours au pouvoir actuellement, né d’une mère japonaise, Kim Jong Un est un chef d’État très redouté dans le monde entier. Alors que la guerre en Ukraine fait rage, la Corée du Nord s’essaie également à divers tests de missiles nucléaires, ce qui inquiète l’Union européenne ou l’ONU.
En 2022, le pays a notamment fait plusieurs tests de tir pour ses missiles balistiques, dont certains tirs auraient menacé un porte-avions américain et engendré de l’inquiétude au Japon. Un arsenal nucléaire qui serait d’ailleurs financé en partie par des cyberattaques.
L’année dernière, en 2023, d’autres tirs nucléaires ont eu lieu. Une manière pour Pyongyang de montrer sa puissance mais aussi de mettre en garde face à d’éventuelles attaques de la part de l’occident.
Sa fille bientôt nommée successeure ?
Une stratégie de guerre et de dissuasion que Kim Jong Un enseigne aussi à sa fille, Kim Ju-ae. L’homme politique n’est pas seulement un chef d’État, polyglotte (coréen, anglais, français et allemand) et un amoureux de l’informatique, il est aussi père.
En 2012, les médias annoncent officiellement son mariage avec Ri Sol-ju, avec qui il aura plusieurs enfants. L’un des enfants du dirigeant coréen serait alors Kim Ju-ae, âgée de 10 ou 11 ans.
Elle est née le 19 février 2013 ou 2014. Le couple est resté très discret sur les identités de leurs enfants, et plus largement sur leurs vies privées.
Ainsi, nous ne pouvons pas vous révéler leurs noms avec certitude. Néanmoins, Ju-ae est actuellement très connue du public, souvent vue avec son père. Certaines rumeurs disent aussi qu’elle ne serait pas sa fille, mais impossible d’assurer quoi que ce soit.
D’ailleurs, l’une de ses premières apparitions avec son père remonte à 2022 lors d’un lancement de missile. Pour beaucoup d’experts, la présentation publique de sa fille pourrait vouloir dire qu’elle sera son héritière.
Car oui, si Jim Jong Un est devenu chef d’État après son grand-père et son père, il serait donc logique qu’un de ses enfants reprenne le pouvoir à sa disparition. Et ce pourrait donc être Kim Ju-ae.
« Selon les médias d’État nord-coréens, Ju-ae est ‘l’enfant préférée et la plus aimée de Kim Jong Un' », assure le média 7sur7. Toutefois, elle n’a pas encore été nommée comme successeure. L’héritier de la fonction pourrait totalement revenir à quelqu’un d’autre.
Kim Jong Un face à des problèmes de santé ?
Mais, pourquoi parler de la succession de Kim Jong Un ? Après tout, il n’a que 41 ans. En fait, beaucoup d’experts s’inquiètent de sa santé générale.
Notamment, son grand-père et son père (mort à 70 ans) seraient tous les deux décédés à cause de troubles cardiaques. Il existe alors une possibilité pour que cela soit une prédisposition génétique.
D’autant que le chef d’État nord-coréen serait actuellement en situation d’obésité. Et l’obésité peut encourager les maladies cardiaques. En 2016, il aurait pesé 90 kg pour 1,70 m. Puis, en 2020, il aurait pesé environ 140 kg, des kilos qu’il aurait un peu perdus en 2021.
Il serait aussi atteint de diabète et d’hyperventilation, comme son père, selon certaines sources. Et finalement, il serait aussi un grand fumeur, un grand buveur de whisky depuis qu’il a 15 ans et souffrirait de stress.