Jordan Bardella mal à l’aise face à Gabriel Attal qui liste les candidats « racistes, homophobes et antisémites » investis par le RN (vidéo)
Ce jeudi 27 juin 2024, France 2 diffusait un nouveau numéro de L’événement durant lequel un débat avait lieu entre les représentants des trois grands groupes politiques en vue des législatives.
Jordan Bardella, Gabriel Attal et Olivier Faure étaient présents. Et le Premier ministre a mis le président du Rassemblement national mal à l’aise en listant les candidats « racistes, homophobes et antisémites » investis par son parti, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous :
Un nouveau débat en vue des législatives
Lors d’un débat télévisé sur France 2, réunissant le Premier ministre Gabriel Attal, Jordan Bardella du Rassemblement National (RN), et Olivier Faure du Nouveau Front Populaire, les échanges furent particulièrement tendus. Gabriel Attal, chef de file de la majorité sortante aux élections législatives, a lancé de sévères accusations à l’encontre de son rival d’extrême droite.
« On ne peut pas construire l’apaisement et le rassemblement quand on présente dans cette élection plus d’une centaine de candidats, c’est-à-dire presque un sur cinq, pour lesquels on a trouvé des propos racistes, antisémites et homophobes », a affirmé le Premier ministre. Il a ensuite cité plusieurs exemples concrets, dont M. Bourdouleix, qui avait déclaré qu’Hitler n’avait « pas tué assez de Tziganes », ou encore Mme Barèges, qui qualifiait un candidat noir sur sa liste de « tache ». Ces accusations s’appuyaient sur des articles de presse parus notamment dans Le Monde et Libération.
Jordan Bardella nie en bloc
Jordan Bardella a réagi vivement, qualifiant ces accusations de « faux, archi-faux » et ajoutant que des contre-articles avaient démontré leur fausseté, affirmant que Libération était même poursuivi en diffamation. Selon lui, Gabriel Attal cherche à « jouer sur les peurs » et à stigmatiser le RN pour des raisons politiques.
Il a également critiqué le membre d’Ensemble de vouloir « stigmatiser 3,5 millions de Français binationaux » en leur interdisant l’accès à certains emplois jugés stratégiques, ce que le Premier ministre a nié.
Le socialiste Olivier Faure, représentant le Nouveau Front Populaire, a assisté à cet échange houleux, mais ses interventions furent éclipsées par les accusations croisées entre Gabriel Attal et Jordan Bardella.