« Je n’ai pas à m’excuser en tant que blanche » : les propos très polémiques de Marion Maréchal peu après la mort de George Floyd
Un « rouleau compresseur« . Voilà comment Marion Maréchal décrit les événements qui ont eu lieu suite à la mort de George Floyd. Sur son compte Facebook, l’ancienne députée d’extrême-droite revient sur ces faits et la mort d’Adama Traoré en France. Elle n’a pas à « s’excuser en tant que femme blanche prévient-elle« . Découvrez ses propos qu’elle qualifie de « coup de sang » dans la vidéo ci-dessous.
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Marion Maréchal prend la parole sur Facebook
Dans une vidéo partagée sur son compte Facebook, Marion Maréchal s’est sentie obligée de revenir sur l’actualité de ces derniers jours. Elle aborde les sujets comme la mort de George Floyd, cet homme afro-américain tué par un policier blanc aux Etats-Unis. Une mort qu’elle va comparer avec celle d’Adama Traoré, un jeune homme noir mort en France après une interpellation. La nièce de Marine Le Pen tient donc à se justifier, sans vraiment que l’on ne sache pourquoi.
« Je n’ai pas à m’excuser… »
« Je n’ai pas à m’excuser en tant que Blanche et en tant que Française – vous voyez à quoi on est réduit en devant se positionner de la sorte – Je n’ai pas à m’excuser pour la mort d’un Afro-Américain aux Etats-Unis. » commence Marion Maréchal. La jeune femme revient ensuite sur la mort d’Adama Traoré et se place clairement du côté des policiers.
« Je n’ai pas à m’excuser pour la mort d’un délinquant, Adama Traoré, une mort accidentelle qui a eu lieu à la suite d’une interpellation qui n’était pas liée, c’est important de le rappeler, à sa couleur de peau, mais aux crimes qu’il aurait commis » explique l’ancienne députée Front National du Vaucluse.
Marion Maréchal n’a colonisé personne
« Je n’ai pas à m’excuser parce que je n’ai pas colonisé, je n’ai colonisé personne, je n’ai mis personne en esclavage de la même manière que tous ces groupes politiques et tous ces militants politiques eux-mêmes n’ont jamais été colonisés ou mis en esclavage » rappelle cette néo-directrice d’établissement d’enseignement supérieur.
Elle parle ensuite d’une « tentative de subversion des esprits » et des « groupes militants, de gauche, dits antiracistes, indigénistes, ‘Black lives matter’». Selon cette ancienne députée âgée de 30 ans, ces groupes et mouvements nous « demandent non seulement de nous mettre à genoux, mais en plus de salir la mémoire de nos ancêtres, de cracher sur notre histoire, de purger notre héritage d’abattre nos statues ». Pour elle, le gouvernement a cédé à « la loi de l’émotion du groupe, du vil calcul politicien et de la bêtise »
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