« J’ai failli en finir » : Sandrine Rousseau au bord du suicide ?
Dans une interview publiée ce dimanche 4 juin, Sandrine Rousseau a confié avoir déjà pensé à se donner la mort au micro de Guillaume Pley. En 2016, Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale de l’époque, était accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles notamment par la membre du parti EELV.
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Sandrine Rousseau victime d’une agression sexuelle
Alors qu’elle entre dans le parti d’Europe Écologie Les Verts en 2009, l’actuelle députée de la 9e circonscription de Paris se fait connaître du public à grâce à son engagement dans le combat féministe et écologiste.
Personnalité controversée surtout chez les plus conservateurs, celle-ci n’a pas hésité à revenir sur les différentes périodes qui ont marqué sa carrière politique, mais également sur un événement traumatique de sa vie. Au cours d’une rencontre avec Guillaume Pley pour Legend, Sandrine Rousseau raconte :
« En 2016, on était un an avant Me Too, Denis Baupin était vice-président de l’Assemblée nationale. Un moment où je partais aux toilettes, il m’a suivie. Il m’a plaquée contre le mur en me tenant au niveau de la poitrine et en m’embrassant de force«
Après cet épisode, l’élue a eu beaucoup de mal à se relever. Fortement impactée, des idées noires ont ainsi traversé l’esprit de cette dernière. « J’ai failli ne pas en revenir. J’ai failli en finir avec ma vie », a-t-elle affirmé, encore blessée par le souvenir de cet instant déchirant.
Loin d’être la seule dans cette affaire, la personnalité politique de 51 ans s’était rassemblée avec plusieurs femmes pour dénoncer les agissements de Denis Baupin. Accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles, une enquête avait alors était ouverte en 2016.
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« J’ai eu une espèce de rebond de vie »
Finalement, le dossier a été classé sans suite au motif de « prescription ». Pourtant, le parquet de Paris avait annoncé que certaines actions étaient « susceptibles d’être qualifiées pénalement ». Une véritable épreuve pour Sandrine Rousseau qui a malgré tout su tirer parti de ses peines.
« J’ai eu une espèce de rebond de vie. Et à partir de ce moment-là, j’ai décidé de vivre. […] C’est pour ça, je crois, que je suis un peu indestructible aujourd’hui« , a-t-elle ajouté avant de tenter de s’adresser au public à travers un message d’espoir.
« En regardant en arrière, je me dis : ‘Mais heureusement que je ne l’ai pas fait.’ Mais je suis sûre qu’il y a plein de gens qui nous écoutent qui ont des pensées suicidaires et ont l’impression que le désespoir est la fin de quelque chose, alors qu’en fait, parfois, il y a des désespoirs et des souffrances qui sont le début d’autre chose« , a-t-elle fini par expliquer.
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