« J’ai un voisin qui vient du Mali » : Il explique qu’il va voter RN, mais n’est pas raciste
Un homme interrogé sur ses intentions de votes pour les législatives explique qu’il va voter RN. Il veut justifier, mais la suite de sa réponse est lunaire.
» Je ne suis pas raciste mais… »
Une vidéo a fait parler d’elle sur les réseaux sociaux et particulièrement Twitter. En pleine période des législatives, certains se demandent encore quoi voter. D’autres, on fait leur choix, quel qu’il soit et on voudrait connaitre leurs arguments. C’est le cas de ce journaliste qui interroge dans cet extrait un électeur du RN.
La personne visiblement âgée dit qu’il compte voter Rassemblement National, mais qu’il n’est pas raciste pour autant. Un marqueur souvent utilisé pour parler du RN et de ses électeurs est qu’ils sont souvent peu enclins à l’accueil des étrangers. Cet homme se justifie donc en disant qu’il n’est pas raciste. « J’ai un voisin, il est du Mali ou du Sénégal, enfin bref »…
Habituellement, une phrase qui commence par » je ne suis pas raciste, j’ai un ami noir « , ça peut laisser penser le contraire. Ensuite, ce retraité continue en racontant une anecdote concernant son fameux voisin Malien-Sénégalais.
« Il a eu un problème avec ses colis, il a demandé si je pouvais les garder, j’ai dit d’accord. Attention, ça dépend quels colis. Si c’est 1 kg de cocaïne ou d’héroïne, je ne veux pas aller au gnouf à mon âge. » Simple blague ou préjugé raciste, on vous laissera juger par vous-même.
Une vidéo spéciale sur une ville divisée entre RN et LFI
Attention tout de même. Avant que tout le monde ne se mette à crier, pourquoi justifierait-il de voter un parti plutôt qu’un autre, posons le contexte. Le médias en question, Réel Médias a fait une vidéo bien précise. Elle parle d’une ville où le score de La France Insoumise et du RN sont très proche.
Le journaliste s’interrogeait sur le potentiel clivage entre les habitants. On voit d’ailleurs dans la vidéo que d’autres habitants, notamment électeurs France Insoumise, sont interrogés sur leur choix de votes. La vidéo n’est donc pas ciblée sur les électeurs d’extrême droite, mais également ceux qui votent à gauche.