Ukraine : Poutine le doigt sur le bouton nucléaire ? Ces situations qui pourraient le faire appuyer
Dans un entretien accordé ce samedi 26 mars au journal The Guardian, l’ex-président russe a précisé les différents cas de figure qui amèneraient à l’utilisation de l’arme nucléaire. Les conditions d’utilisation sont en réalité restreintes.
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Le Kremlin a évoqué l’arme nucléaire à plusieurs reprises
Samedi 26 mars, Dmitri Medvedev, président de la Russie entre 2008 et 2012 a accordé un entretien au journal britannique The Guardian. Les déclarations de l’actuel vice-président du Conseil de sécurité apparaissent comme rassurantes.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le Kremlin avait multiplié les alertes au sujet de la bombe nucléaire. Le 27 février dernier, Vladimir Poutine avait même demandé à augmenter le niveau d’alerte de la force de dissuasion nucléaire.
Si Moscou a fait référence à plusieurs reprises à un possible usage de l’arme nucléaire, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a indiqué que son utilisation aurait lieu en cas de « menace existentielle » .
Dans quels cas cette arme pourrait être utilisée ?
« Nous avons un document spécifique sur la dissuasion nucléaire. Il indique clairement les motifs pour lesquels la Fédération de Russie est autorisée à l’utiliser » , précise Dmitri Medvedev. Le premier motif est que la Russie soit frappée par un missile nucléaire.
Le deuxième cas de figure est « l’utilisation d’autres armes nucléaires contre la Russie ou l’un de ses alliés« . Le troisième motif est une attaque contre une infrastructure essentielle de la dissuasion nucléaire.
Dernier cas de figure selon Dmitri Medvedev : « un acte d’agression commis contre la Russie ou un de ses alliés, mettant en péril l’existence du pays, même sans l’utilisation d’armes nucléaires« . Jusqu’à présent, aucun de ces cas de figure ne semble à l’ordre du jour.
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