Pénurie d’électricité : le gouvernement prend une décision radicale
Avec le conflit actuel en Ukraine, le gouvernement français veut éviter un blackout cet hiver. Pour lutter contre cette pénurie d’électricité, la centrale de Saint-Avold, en Moselle, va redémarrer. Celle-ci était fermée depuis le 31 mars.
La fin des énergies polluantes pour un avenir plus vert ce n’est pas pour tout de suite. L’arrêt de la centrale de Saint-Avold (Moselle), programmé pour le 31 mars, est repoussé à l’année prochaine. « Compte tenu de la situation ukrainienne, nous nous gardons la possibilité de la faire fonctionner quelques heures de plus si nous en avons besoin l’hiver prochain« , a expliqué le ministère de la Transition énergétique.
Les autres centrales à charbon comme à Gardanne-Meyreuil (Bouches-du-Rhône) et au Havre (Seine-Maritime) ne peuvent plus être relancées à cause de leur arrêt définitif. La réouverture pour au moins une année de la centrale de Saint-Avold vise à lutter contre des potentiels problèmes d’électricité pour les Français pendant l’hiver. Ce choix du gouvernement est, d’après eux, fait à contrecœur.
Le charbon ou le combustible fossile qui pollue le plus
Contrairement au voisin allemand, la France a réussi à sortir de sa dépendance énergétique du charbon, notamment grâce au nucléaire. Mais la guerre en Ukraine et les menaces russes changent les plans du gouvernement sur la transition énergétique. Presque la moitié des réacteurs du parc nucléaire sont actuellement à l’arrêt pour maintenance ou pour des problèmes de corrosion. Ceux-ci assurent 70 % de la production d’électricité française.
Les écologistes détruisent le climat
Poussés par les Verts tous les pays qui ont fermé les centrales nucléaires qui émettaient 3 grammes de CO2 par kilowattheure rouvrent les centrales à charbon qui émettent 820 grammes de CO2 par kilowattheure
— Docteur Laurent Alexandre (@dr_l_alexandre) June 23, 2022
Depuis 1991, la France n’a jamais connu un taux de disponibilité aussi bas. Un retour à l’utilisation du combustible fossile qui produit le plus de CO2 n’est pas anodin. Mais une pratique va changer à la centrale de Saint-Avold : le charbon russe c’est fini.
Et sur BFM Business, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher assure que la promesse du gouvernement d’arrêter l’utilisation du charbon sera tenue. « Nous fermerons bien les centrales à charbon, mais pas dans les prochains mois. {…} Avec Saint-Avold, on se donne juste une sécurité de quelques mois supplémentaires » .