Gabriel Attal déjà dans la tourmente : les Français vont le détester
Ce mardi 27 février, Gabriel Attal a déclaré vouloir « rouvrir le chantier » des droits à l’assurance chômage. Il a confirmé la volonté du gouvernement de durcir les règles afin d’inciter à une reprise de l’emploi. Des déclarations qui inquiètent déjà les syndicats…
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Gabriel Attal s’en prend à l’assurance chômage
En marge du salon de l’Agriculteur, Gabriel Attal était au micro de RTL ce mardi 27 février. L’occasion pour le Premier ministre de faire des déclarations au sujet des droits à l’assurance chômage. Il a en effet déclaré être « favorable à ce qu’on rouvre ce chantier », afin de durcir à nouveau les droits à l’assurance chômage.
Il a évoqué plusieurs raisons à ce nouveau tour de vis : les conditions économiques qui se dégradent, l’impression que les patrons cherchent à employer ainsi que la volonté des Français. « À chaque fois que je me déplace, vous avez des gens qui cherchent à recruter », a-t-il assuré.
Au micro de RTL, Gabriel Attal n’est pas entré dans le détail de cette réforme à venir. Mais le Premier ministre avait été plus précis dans le JDD. « On est passé de 24 mois à 18 mois de durée d’indemnisation, on peut encore la réduire« , a-t-il lancé en mettant en avant la possibilité « d’accentuer la dégressivité des allocations. »
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Une nouvelle réforme qui ne passe pas
Après deux réformes en 2019 et 2023, qui ont déjà durci les droits à l’assurance chômage, il faut donc s’attendre à un nouveau tour de vis de la part du gouvernement Attal. Le Premier ministre qui pourrait bientôt être remercié, estime par ailleurs qu’il y a « une attente des Français pour avoir un modèle social qui incite à la reprise d’emploi ».
Des pistes avancées par Gabriel Attal qui font bondir les organisations syndicales et plusieurs personnalités politiques. La députée de LFI, Mathilde Panot est montée au créneau, déclarant que « la chasse aux chômeurs n’a jamais aidé à faire en sorte que le chômage baisse. »
Sur X, les internautes ont également été nombreux à faire part de leur colère. « Rendez-nous nos cotisations alors », « ils méritent un gilet jaune saison 2 » ou encore « est-ce le type qui n’a jamais bossé qui vient faire la leçon », peut-on lire. Une réforme qui pourrait réveiller la colère des Français et mener au retour des Gilets Jaunes ?
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