Gabriel Attal pris à partie par un passant : « Dites-lui qu’il ferme sa gue*le » (vidéo)
Gabriel Attal était en déplacement à Perreux-sur-Marne quand un passant l’a pris à partie. Visiblement par la politique du gouvernement et notamment l’attitude du président de la République, l’homme n’a pas mâché ses mots. Une séquence qui n’a pas manqué de faire réagir.
Un gouvernement français au bord de l’implosion
Depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron semble peu satisfait de l’Assemblée nationale en place et il était également peu satisfait de son gouvernement. Après le départ d’Elisabeth Borne dans le rôle de Première ministre, un remaniement des ministres a eu lieu, mené par le nouveau Premier ministre en poste, Gabriel Attal.
Dans le même temps, plusieurs lois ont été soumises aux députés de l’Assemblée nationale et de nombreux désaccords, notamment avec les idées de Renaissance, parti d’Emmanuel Macron, ont mis le feu aux poudres.
Emmanuel Macron, et Elisabeth Borne, ont souvent usé du 49.3, souvent désigné comme anti-démocratique par le peuple, pour faire adopter des mesures (par exemple la réforme des retraites) sans passer par le vote des députés.Parmi les problèmes soulevés par le gouvernement, il y avait le fait que l’Assemblée nationale était trop hétérogène, il y avait trop d’oppositions.
Ainsi, le gouvernement français y réfléchit depuis plusieurs mois déjà : ne faut-il pas dissoudre l’Assemblée nationale pour réduire les discordes au moment des votes législatifs et, finalement, rendre les votes moins disparates ?
Ce dimanche 9 juin 2024, avec une participation de 51,4 %, les français ont voté pour les élections européennes 2024. Et à la suite de ce vote, c’est le Rassemblement National qui a remporté les suffrages avec un peu plus de 30 % des voix, devant le parti d’Emmanuel Macron.
En réaction, le président de la République, deux fois en concurrence avec le RN durant les élections présidentielles de 2017 et 2022 (contre Marine Le Pen), s’est exprimé publiquement.
Le bras de fer entre Jordan Bardella et Gabriel Attal n’ont pas eu l’effet escompté pour le chef de l’État. Emmanuel Macron a ainsi annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre a tenté de dissuader le président
Une décision inédite qui parait très anti-démocratique pour beaucoup de Français. Concrètement, la dissolution de l’Assemblée signifie que les députés élus par le peuple vont être changés et il y aura donc de nouvelles élections sous peu.
Dissoudre l’Assemblée nationale, c’était une annonce très risquée. Et elle pourrait avoir de graves répercussions, suscitant la colère populaire. Gabriel Attal, le premier ministre français, le sait bien.
Gabriel Attal aurait même tenté de dissuader Emmanuel Macron, ce dimanche. Apparemment, le premier ministre aurait demandé au président de ne pas dissoudre l’Assemblée, mais d’accepter sa démission à la place.
Le président aurait refusé cette proposition, selon BFMTV. Emmanuel Macron estimerait que Gabriel Attal est « le meilleur pour mener la campagne » des législatives, qui sont à venir.
Gabriel Attal trahi par Emmanuel Macron
Le 12 juin 2024 restera une date marquante pour la scène politique française. Ce jour-là, lors de son émission quotidienne sur CNews, Pascal Praud, célèbre journaliste et animateur, a fait une déclaration qui a pris de court à la fois ses téléspectateurs et les observateurs politiques.
Dans un contexte de crise politique et de discussions intenses sur la stabilité du gouvernement, les attentes étaient élevées concernant les décisions que pourrait prendre le président de la République. Cependant, ce n’était pas la décision elle-même qui a le plus surpris, mais plutôt la manière dont l’information a été divulguée.
Pascal Praud a révélé avoir été informé de la dissolution de l’Assemblée nationale bien avant que celle-ci ne soit officiellement annoncée. Cette révélation a suscité des interrogations sur les canaux de communication et les réseaux d’influence en jeu.
L’annonce de Pascal Praud a déclenché une série de réactions en chaîne. Gabriel Attal, a exprimé sa surprise de découvrir cette information par le biais des médias plutôt que par les voies officielles. Cette situation a révélé des failles dans la gestion de l’information et a mis en question la transparence et l’efficacité des communications au sein du gouvernement.
Le rôle des médias dans la diffusion d’informations sensibles et leur influence sur l’opinion publique sont des sujets de débat récurrents. Pascal Praud, avec son accès privilégié à des sources d’information, illustre la manière dont les journalistes peuvent parfois se retrouver au cœur des stratégies politiques.
Le premier ministre en pleine campagne
Le Premier ministre Gabriel Attal a lancé lundi la campagne des législatives pour le camp présidentiel en région parisienne. Si tout au long de ces législatives anticipées les phrases chocs s’accumulent, une autre vient s’ajouter au tableau. Présent dans le Val-de-Marne pour soutenir un candidat de la majorité, le peut-être ex-Premier ministre a été interpellé par un passant.
« Je vais vous serrer la main, à vous, parce que vous, vous êtes bien ». Échange cordial et sympathique d’un supporter du camp présidentiel. Cependant, la suite de la discussion va prendre une tournure inattendue. « Mais il faudra dire au président qu’il ferme sa gue*le ! », ajoute le passant, sans filtre. Un peu étonné, Gabriel Attal tient à enchaîner. « Là, ce sont des élections législatives, on vote pour le Premier ministre ».
Le passant continue néanmoins son argumentaire cash. « Comprenez-moi. Vous, vous êtes bien. Vous étiez même très bien à l’Éducation nationale, pour l’instant, ça va bien, mais alors le président… C’est lui qui nous fout dans la merde. C’est tout. » Une fois de plus, on sent que le Président est de moins en moins apprécié.
Une majorité présidentielle pas au beau fixe
Cette intervention de ce passant montre aussi un point fondamental dans ces législatives, le manque de soutien autour de la majorité. Gabriel Attal a beau faire figure de jeune premier-né en 1989, le Président n’en reste pas moins de plus en plus impopulaire. C’était d’ailleurs le constat d’un récent sondage sur sa possible démission en cas de victoire de l’opposition, quelle qu’elle soit.
L’union de gauche sous un nouveau front populaire et la montée toujours croissante du RN en est aussi pour quelque chose. On finira quand même sur un bon courage pour cette campagne éclair. « On compte sur vous pour voter contre les extrêmes. », a ajouté Mathieu Lefèvre. Réponse immédiate de l’interlocuteur. « C’est à vous que je dis bon courage, ce n’est pas là-haut, là ».