François Bayrou : ce lourd handicap dont souffre le Premier ministre
Vendredi 13 décembre 2024 a marqué un tournant important dans la vie politique française. Après plusieurs jours d’attente, c’est finalement François Bayrou qui a été nommé par Emmanuel Macron.
L’occasion de revenir sur son handicap, qui n’a pas été facile à vivre lorsqu’il était plus jeune à cause des moqueries comme il l’a confié dans les colonnes du Journal du dimanche en 2011.
François Bayrou nommé Premier ministre
Une semaine après la chute du gouvernement de Michel Barnier, François Bayrou a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron et devenu ainsi le sixième chef de gouvernement depuis 2017, le quatrième depuis ce début d’année 2024.
À 73 ans, le président du MoDem accède à Matignon, marquant un moment clé dans sa longue carrière politique. Figure incontournable du paysage centriste, il incarne un choix de rassemblement dans un contexte politique tendu.
« Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation », a-t-il déclaré lors de son premier discours, montrant au public sa volonté de faire face aux défis avec calme et détermination.
Une belle revanche pour celui qui a longtemps fait face aux moqueries. En effet, peu de gens le savent, mais François Bayrou a souvent été la cible de critiques lorsqu’il était plus jeune.
Il souffre de bégaiement
François Bayrou a en effet dû lutter contre un handicap qui l’a profondément marqué : le bégaiement.
« Je me suis mis à bégayer à 7-8 ans », confiait-il en 2011 dans les colonnes du Journal du dimanche, évoquant une épreuve qu’il considère comme fondatrice.
« Sortir de cet enfermement-là, c’est très marquant dans une vie. Quand vous avez des flots de mots en éruption dans la tête et que vous ne pouvez les faire naître, c’est un sentiment d’une telle injustice ».
Malgré les moqueries et les pronostics peu encourageants, il a persévéré. « J’ai appris à trouver les mots, à jongler pour dénicher ceux qui passent ».
Selon lui, cette expérience a renforcé son empathie et sa résilience, des qualités qu’il estime essentielles pour mener sa mission politique : « Beaucoup de handicaps sont des forces ».