François Bayrou envisage de s’en prendre à l’épargne des Français
Priorité incontestée du gouvernement depuis le mandat de Michel Barnier, le Budget 2025 risque de ne pas ravir tous les Français.

Quelles solutions face à la dette nationale ?
Toutes les pistes sont examinées à la loupe. Bien décidé à combler la dette, le gouvernement est prêt à — presque – tout. Et si l’augmentation des impôts ou la mise à contribution des retraités ont été écartées pour le moment, d’autres mesures controversées sont actuellement en discussion. De quoi faire réagir les principaux concernés qui ne décolèrent pas face à certaines mesures.

Notamment celles qui concernent leur épargne. Placement préféré des Français, elle attire l’attention des politiques depuis que le comblement de la dette apparaît comme une urgence.
Quand il n’est pas question d’en prélever une partie qui servira à rembourser la dette, ce sont les taux d’intérêts qui posent problème. Or, c’est l’une des raisons pour lesquelles les détenteurs de compte épargnes en tout genre se sont laissés tenter au départ.

L’épargne des Français dans le viseur du Budget 2025
Quelque peu agacés après la baisse du taux du Livret A qui est passé de 3 % à 2,5 %, ils ne sont pas au bout de leur peine. En effet, le Livret d’épargne populaire (LEP) connaît le même sort avec une baisse de 0,5 point. Le taux est actuellement fixé à 3,5 %.
Une tendance générale qui s’explique en partie à cause de la conjoncture économique. L’inflation étant en baisse depuis un an, les taux suivent le mouvement. Mais là n’est pas la seule raison.

Ces ajustements s’inscrivent dans une politique économique plus large. Le gouvernement envisage en effet une hausse de la fiscalité sur les placements réglementés. Ce qui peut conduire à l’augmentation du prélèvement forfaitaire unique (PFU), une mesure envisagée par François Bayrou. Ainsi, de 30 %, ce taux pourrait être porté à 33 %. Ce qui impactera les propriétaires d’Assurance-vie, de Compte épargne logement (CEL) et de Plan épargne logement (PEL).
Une volonté de renforcer la fiscalité sur les produits d’épargne réglementés qui ne risque pas d’être du goût des Français concernés. Conséquence, les placements du genre pourraient perdre de leur attrait.