Emmanuel Macron menacé : le Président en danger pendant ses vacances
Les derniers mois d’Emmanuel Macron ont été particulièrement chargés entre crise politique et Jeux olympiques. Le président a fait le choix de s’accorder quelques jours de repos au Fort de Brégançon. Mais de nombreuses menaces planent sur le chef de l’État durant ses vacances.
Emmanuel Macron au plus mal en pleine crise politique
Après l’échec du parti présidentiel aux élections européennes, Emmanuel Macron a pris le choix de dissoudre l’Assemblée nationale. Une décision risquée que son entourage n’a pas comprise. Beaucoup de personnes au sein de son gouvernement et de ses proches ont tenté de le dissuader. Pour cause, s’il perdait la majorité, il pouvait aussi perdre le gouvernement.
Ainsi, dès cette annonce, certains de ses fidèles ont avoué leur incompréhension. Selon la secrétaire d’État à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, il s’agissait d’une décision « suicidaire » et pour Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, cette décision était celle « d’un seul homme ».
“On tient. On compte nos amis, ils ne sont pas légion”, assure aussi Brigitte Macron. Une ambiance fin de règne à l’Élysée qui pèse sur le président.
Et il y a aussi Edouard Philippe, ex-premier ministre, qui a déclaré que le président avait « tué la majorité présidentielle » avec cette décision historique. Et du côté des ex-députés de l’Assemblée, ce n’est pas mieux. « On a envie de se barrer », ajoute un député du camp présidentiel.
Le président décrit comme déprimé
En prenant la décision de dissoudre l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a perdu sa majorité relative. Aucun parti n’a obtenu la majorité absolue, plongeant la France dans une crise politique difficile à gérer pour le président dont la santé mentale inquiète.
Le 22 juillet 2024, Paris Match avait publié un article sur l’état mental dans lequel se trouverait Emmanuel Macron depuis la dissolution et depuis la démission de Gabriel Attal.
Le 13 juillet, Emmanuel Macron se serait rendu à la préparation du discours aux armées du 14 juillet. Lors de cette préparation, le président aurait eu l’air « déprimé », selon un proche de Gabriel Attal. « Plus personne ne l’écoute », aurait aussi déclaré un proche.
Après des semaines intenses entre crise politique et Jeux olympiques, Emmanuel Macron n’a sans doute jamais autant attendu les vacances. Comme chaque année, le président passe quelques jours au fort de Brégançon.
Le fort de Brégançon adoré par Emmanuel Macron
Depuis un décret du 5 janvier 1968, le fort de Brégançon est la résidence officielle du président de la République. La bâtisse militaire aura aussi bien été détestée qu’adorée par les locataires de l’Élysée. Le général de Gaulle n’y passera qu’une seule nuit, se plaignant de la taille du lit et des moustiques.
Le couple Pompidou apprécie davantage les lieux et y passe de nombreux week-ends. Si Valéry Giscard d’Estaing apprécie également le fort de Brégançon, François Mitterrand n’apprécie pas vraiment l’endroit. Au contraire de son prédécesseur, Jacques Chirac qui aime ce lieu de vacances.
Nicolas Sarkozy se rendra de son côté plusieurs fois au fort au début de son mandat, mais après son mariage avec Carla Bruni, il préfère la demeure luxueuse de sa femme. François Hollande et Emmanuel Macron apprécient particulièrement l’endroit pour leurs vacances, mais ils ont aussi été l’objet de polémiques.
François Hollande avait totalement raté sa communication en voulant incarner un président « normal ». Il se montre en bermuda et polo trop grand à la plage, faisant drastiquement baisser sa popularité. Il se retrouve également en pleine polémique après la commande 14 coussins à 200 euros pièce…
L’actuel président a aussi eu le droit à son scandale lorsque l’Élysée décide en 2018 de construire une piscine au fort de Brégançon pour un coût de 34 000 euros.
Le président sous haute sécurité pendant ses vacances
Comme chaque année, Emmanuel Macron est actuellement en vacances au fort de Brégançon, du 19 au 23 août. En prévision de son arrivée, la préfecture du Var a pris un arrêté strict, interdisant toute forme de rassemblement ou de manifestations dans la commune de Bormes-les-Mimosas.
Une mesure qui vise à assurer la sécurité du président, mais aussi celle des habitants et touristes. Si ce n’est pas la première fois qu’un tel arrêté est pris lors du séjour présidentiel, la décision a, cette année, été motivée par un contexte particulier.
Le séjour d’Emmanuel Macron coïncide avec les célébrations du 80e anniversaire du débarquement de Provence. Un évènement durant lequel le président recevra plusieurs personnalités. Par ailleurs, le plan Vigipirate est toujours maintenu au niveau « urgence attentat ». Un contexte qui justifie la mise en place de mesures de sécurité exceptionnelles.
La préfecture du Var évoque également le risque d’incendies qui plane sur la région. Face à une sécheresse persistante depuis plusieurs mois, les abords du fort, très boisés, sont particulièrement vulnérables à des départs de feu. Pour éviter toute perturbation de l’ordre public et le déclenchement d’incendies, les autorités appellent à la responsabilité de chacun.