Emmanuel Macron au centre d’un immense scandale à 15 milliards d’euros
Depuis quelques jours, Emmanuel Macron perd de nouveau en popularité. Et, pour cause, il fait face à un nouveau scandale à 15 milliards d’euros dont tout le monde parle en ce moment. Cette affaire va-t-elle finir de l’enterrer aux yeux des Français ?
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Emmanuel Macron passe à 21 % de popularité seulement
Actuellement, en politique, rien ne va plus pour Emmanuel Macron et son camp. Le président perd de plus en plus en popularité, avec des citoyens qui ne lui font presque plus confiance. D’après les données chiffrées, il ravirait seulement 21 % des suffrages, un chiffre historiquement bas.
1. Plusieurs crises à gérer en 7 ans
En cause, de très nombreuses raisons. Élu deux fois contre le Rassemblement Nationale, en 2017 et 2022 (cette seconde fois, davantage pour faire barrage à l’extrême droite), le président a traversé un grand nombre de crises et de scandales.
Il y a eu les Gilets Jaunes, le Covid-19, mais aussi les guerres à l’international comme en Ukraine. Nous pouvons aussi citer l’inflation des prix, et le pouvoir d’achat des Français en baisse. Des éléments qui ont encouragé le peuple à se soulever, entre manifestations et grèves.
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2. Une politique instable ?
Emmanuel Macron a aussi mené une politique instable durant ces dernières années, ce qui n’aide pas à accroitre la confiance des contribuables.
Issu d’un parti du centre, en dehors des partis politiques historiquement élus aux Présidentielles (Socialistes et Républicains), il a du mal à se faire des alliés dans la droite ou dans la gauche. Cela a mené à une Assemblée nationale très divisée, très opposée envers sa politique.
Une Assemblée de députés en désaccord et des lois qui ont donc du mal à passer. À coup de 49.3, la très critiquée Réforme des retraites a été passée en force, suscitant d’autant plus de discordes.
Des discordes qui l’ont d’ailleurs mené à la dissolution de l’Assemblée nationale, une dissolution qui lui a fait perdre un grand nombre d’alliés.
Avec six premiers ministres et leurs gouvernements en sept ans (Jean Castex, Edouard Philippe, Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier et François Bayrou), le président a également contribué à creuser la dette nationale de la France.
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3. Une dette nationale croissante
Actuellement, le pays est endetté à plus de 3000 milliards d’euros. Michel Barnier pensait faire 60 milliards d’économies en 2025, mais son gouvernement a été renversé. C’est maintenant à François Bayrou de proposer un nouveau budget.
Mais, les Français le savent : pour rembourser, il faudra se serrer la ceinture. Si la France ne veut pas être épinglée par l’Union européenne et payer une amende, en tant que son troisième pays le plus endetté, il faut renflouer les caisses.
Cette dette contribue à creuser encore plus le fossé entre Emmanuel Macron et ses citoyens. Certains parlent désormais de sa démission, ou de sa destitution, ou encore des présidentielles anticipées.
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Un nouveau scandale frappe le président
Et, en parallèle, plusieurs scandales ont ébranlé son autorité sur le peuple Français. Parmi eux, l’affaire du cabinet de conseil McKinsey. Mais aussi l’affaire des Uber Files. On vous met deux vidéos qui expliquent ces affaires dans l’article :
Mais, plus récemment, une autre affaire vient frapper de plein fouet le président, alors déjà affaibli. Dans un article du Figaro, il est fait mention d’une « ambition sans lendemain » à 15 milliards d’euros.
D’après l’article et de nombreux autres sur le net, la Cour des Comptes aurait rendu un rapport concernant un plan d’action mis en place par Emmanuel Macron, un plan qui aurait fait perdre à la France environ 15 milliards d’euros.
Dès le début de son mandat de 2017, Macron a mis sur le tapis son Grand plan d’investissement (GPI) qui visait à « développer et valoriser les compétences » des Français.
En réalité, pour beaucoup, le CPF serait davantage une perte d’argent qu’une chance. Dans un rapport récent de la Cour des comptes repartagé par Aymen Ben Miled, conseiller référendaire de la Cour, le plan d’investissement dans les compétences (PIC) aurait coûté beaucoup d’argent sans vrai bénéfice.
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Le PIC n’a « pas atteint son objectif premier de réforme structurelle »
Le PIC a été déployé par Macron de 2018 à 2023. Mais, ce projet à 15 milliards d’euros n’a « pas atteint son objectif premier de réforme structurelle d’envergure touchant à l’acquisition et à l’enrichissement des compétences tout au long de la vie », explique la Société d’Aménagement Grenoble Sud (SAGES).
Le PIC « a été détourné vers un schéma plus classique de financement du retour à l’emploi par la formation de publics éloignés du marché du travail », peut-on lire dans ce rapport.
Mais, selon le conseiller Aymen Ben Miled, « l’argent a servi à faire plus de choses qu’on ne pouvait pas faire jusque-là, et à les faire mieux ».
De son côté, le spécialiste Antoine Foucher pense que « la Cour aurait pu en tirer des recommandations plus audacieuses : l’échec relatif du PIC montre qu’il faut un seul pilote pour la formation des chômeurs ».
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Le nombre de formations en hausse, mais pas grasse aux 15 milliards d’euros ?
Pour certains, le PIC aurait augmenté le nombre de demandeurs d’emploi en formation. Cependant, il semblerait que cette augmentation soit surtout due au CPF, ou Compte Professionnel de Formations.
Chaque année, un français qui travaille cotise environ 500 euros au CPF, un portefeuille qui permet de financer des formations. Bien que le système face l’objet de nombreuses arnaques aux comptes CPF, il a effectivement permis à de nombreuses personnes de se reconvertir.
« Les demandeurs d’emploi de longue durée et les bénéficiaires du RSA ont vu leur accès à la formation progresser, mais sans lien démontré avec le PIC« , lit-on dans le rapport.