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Emmanuel Macron promet 2 milliards d’euros d’aide à l’Ukraine

Publié par Elodie GD le 27 Mar 2025 à 21:25

La rencontre entre Emmanuel Macron et son homologue ukrainien a précédé le sommet réunissant Kiev et ses alliés qui se tient ce jeudi.

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Une artillerie de 2 milliards d’euros à destination de l’Ukraine

La France prête à mettre la main à la poche. Alors que la trêve est sur toutes les lèvres, l’Ukraine continue d’assurer ses arrières et maintient coûte que coûte le lien avec ses alliés. C’est pourquoi Volodymyr Zelensky s’est de nouveau rendu à l’Élysée. L’occasion pour lui de rencontrer les dirigeants qui se rangent aux côtés de l’Ukraine, mais aussi de s’entretenir avec Emmanuel Macron.

Une aide de 2 milliards accordée à l'Ukraine
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Les deux hommes ont d’ailleurs pris part à une conférence de presse au cours de laquelle le président français a annoncé un soutien supplémentaire à l’Ukraine. Un soutien qui se chiffre plus exactement à 2 milliards d’euros. « Des missiles antichars Milan, des systèmes de défense aérienne, des missiles de défense sol-air Mistral. Pour tenir sur le front les armées ukrainiennes recevront également des blindés des chars AMX 10RC mais également de nombreuses munitions dont certaines télé opérées ou des drones et nous avons aussi avancé sur les coopérations en matière satellitaire ou d’intelligence », énumère le chef de l’État français.

Un attirail auquel s’ajouteront « des productions d’équipements en Ukraine » qui, comme Le Parisien l’indique, résultent de partenariats noués avec des entreprises de défense françaises.

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Quels sujets abordés lors du sommet ?

Le sommet qui se tient ce 27 mars à Paris est l’occasion pour les alliés de l’Ukraine de s’attarder sur les « garanties de sécurités ». Ces dernières sont censées dissuader la Russie de réattaquer Kiev après un éventuel cessez-le-feu. « Sur la ligne de front, ce ne seront pas des troupes européennes qui seront déployées », assure Emmanuel Macron. « Dès qu’un cessez-le-feu sera décidé, cela fera partie des discussions pour une paix durable de savoir quel est le mécanisme potentiellement de maintien de la paix, de suivi ou de surveillance. On en parlera demain ».

Avec ses homologues, le président français se pare à toute éventualité et met un point d’honneur sur la « sécurité collective ». « Et ensuite ce sur quoi on travaille, ce sont ces fameuses forces de garanties ou de réassurance. Ça veut dire que des forces européennes pourraient être amenées à tenir des positions dans la zone de paix, en territoire ukrainien. Le but de ces forces ne serait ni d’être sur la ligne de front, ni d’être engagées au premier jour face aux Russes mais de dissuader les forces russes de réattaquer », ajoute-t-il.

Sa prise de parole est passée d’autant moins inaperçue qu’il y a, pour la première fois, évoqué la possibilité d’une attaque de l’armée russe envers les forces européennes. « S’il y avait une agression généralisée à nouveau contre le sol ukrainien, ces armées seraient de fait attaquées. Et ensuite, c’est le cadre d’engagement qui est toujours le nôtre. Nous, nous avons de soldats qui sont déployés sont là pour répondre s’ils sont dans une situation de conflit », rapporte encore Le Parisien.

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