Emmanuel Macron : cette phrase prononcée quelques mois plus tôt qui a mal vieilli (vidéo)
Emmanuel Macron est dans la tourmente. Après avoir mis plusieurs semaines a composé un gouvernement, ce dernier vient de voler en éclat.
Mercredi 4 décembre 2024, le gouvernement de Michel Barnier a dû démissionner après le dépôt d’une motion de censure. L’occasion de revenir sur une petite phrase du président de la République qui a aujourd’hui très mal vieilli comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous :
Michel Barnier obligé de démissionner
Les archives politiques peuvent se révéler cruelles, et Emmanuel Macron en fait les frais ces derniers jours.
Une vidéo datant de 2019, où il critiquait les présidents refusant de tirer les conséquences d’un revers électoral, refait surface.
Dans cet extrait, republié sur les réseaux sociaux ce jeudi 5 décembre 2024, le président déclarait : « Le président de la République ne devrait pas pouvoir rester en poste s’il avait un vrai désaveu en termes de majorité. »
Ces propos, tenus au lendemain de la crise des gilets jaunes, semblent résonner aujourd’hui alors que le chef de l’État fait face à une situation politique tendue.
Après la dissolution du gouvernement Michel Barnier et le dépôt d’une motion de censure par le Rassemblement national et La France insoumise, cette déclaration lui revient comme un boomerang.
Cette phrase d’Emmanuel Macron vieillit mal
L’ironie est d’autant plus frappante que cette prise de parole de 2019, lors d’un échange de huit heures à l’Élysée avec des intellectuels, portait précisément sur la responsabilité politique des présidents. Emmanuel Macron critiquait alors ses prédécesseurs pour avoir poursuivi leur mandat malgré des défaites électorales.
Il évoquait un « changement institutionnel » et reprochait à certains d’avoir instauré des cohabitations, contrairement à l’attitude plus directe du général de Gaulle.
Lorsqu’il affirmait ne pas savoir quelles conséquences il tirerait d’un éventuel désaveu, il semblait exclure un scénario où il ignorerait la perte de sa majorité.
Désormais, face à des appels croissants à sa démission et une procédure de destitution initiée par la gauche, le contraste entre ses propos passés et son comportement actuel est frappant.