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« Petit p*dé », « grande ta*louze » : Emmanuel Macron homophobe ? Il est en roue libre avec Gabriel Attal

Publié par Gabrielle Nourry le 19 Déc 2024 à 11:40
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Si l’on a toujours cru que l’entente était cordiale entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal, la réalité pourrait être différente. En coulisses, le président n’aurait pas été tendre avec celui qui a été le plus jeune Premier ministre. Des propos choquants tenus par le chef de l’État ont été rapportés, on vous raconte.

Des hauts et des bas entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal

En étant nommé à Matignon, Gabriel Attal est devenu le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la Vᵉ République à l’âge de 34 ans. S’il n’est resté que huit mois à son poste, cette durée à Matignon a été suffisante pour que les deux hommes nouent une relation.

S’il a été obligé de démissionner après la dissolution de l’Assemblée nationale voulue par Emmanuel Macron, Gabriel Attal n’a pas été rancunier et est resté fidèle au président. Le jeune homme politique officie en effet comme président du groupe des députés Renaissance à l’Assemblée nationale.

Gabriel Attal est vu comme petit frère spirituel du président. Beaucoup de gens, y compris en politique, les voyaient comme les deux doigts de la main, Gabriel Attal étant un peu comme le poulain d’Emmanuel Macron, son reflet dans le miroir, mais en plus jeune…

Mais de nombreuses rumeurs ont circulé au sujet des deux hommes. Certains sont persuadés qu’ils sont en froid en raison de plusieurs détails. Les deux hommes ont eu plusieurs désaccords. Bien que beaucoup de citoyens les pensaient très proches, ils ne le sont peut-être pas autant qu’on le pense.

D’ailleurs, d’après Gabriel Attal, sa relation avec Emmanuel Macron était et est essentiellement professionnelle. « Des relations de travail », avait-il indiqué. Une déclaration qui laissait sous-entendre qu’il n’y avait pas de relation amicale.

Le président et son ex-Premier ministre n’ont jamais été proches ?

Il faut aussi rappeler que Gabriel Attal était globalement contre la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Une décision qui signait alors l’arrêt de mort du gouvernement Attal. Il n’avait d’ailleurs pas apprécié le fait de ne pas avoir été consulté par le chef de l’État à ce sujet.

Après la dissolution, l’ambiance aurait été glaciale entre les deux hommes. Et, même si Emmanuel Macron et Gabriel Attal se sont mutuellement remerciés lors du départ d’Attal, ils n’entretiendraient plus vraiment de relations affectueuses à ce jour.

Même si Emmanuel Macron a offert un cadeau d’au revoir à Gabriel Attal, ce serait surtout un acte de communication, car il n’y aurait « pas d’affect » entre eux, à présent. En octobre, la cheffe du service politique de Politico, Pauline de Saint Remy, s’était exprimé concernant la relation entre les deux hommes.

Elle est notamment revenue sur la relation entretenue entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron. Un sujet qui reviendrait dans le livre. « Attal a un côté très pro, qu’il apprécie. Mais il n’y a pas d’affect« , a-t-elle alors déclaré. Selon la journaliste, les deux hommes n’auraient d’ailleurs  « jamais été très proches ».

Plusieurs comportements de Gabriel Attal n’auraient pas été appréciés par le président. La journaliste explique par exemple que l’ex-Premier ministre avait l’habitude de s’entourer d’une « garde rapprochée entièrement au service de son image personnelle », présente lorsqu’il était au téléphone avec le président.

Le président n’aurait également pas aimé la « contre-visite non prévue » de son ex-premier ministre au Salon de l’Agriculture. Un acte qui aurait été vécu comme « une humiliation » par le chef de l’État. Autant d’éléments qui ont poussé Emmanuel Macron à prévenir Gabriel Attal à la dernière minute pour la dissolution.

Un geste qui en dit long sur la relation entre les deux hommes. Une enquête publiée par Le Monde ce mercredi 18 décembre prouve que le président ne respectait peut-être pas tant que ça son Premier ministre.

Des propos homophobes tenus par le président ?

D’après l’enquête, Emmanuel Macron retrouverait régulièrement son « boys club » le soir pour se distraire après des journées harassantes. Avec ces autres hommes politiques dont il est particulièrement proche, il emploierait des propos choquants comme « petit pédé », « grande tarlouze »...

C’est ainsi qu’ils se parlent que ce soit par textos ou autour de verres de whiskys. Jonathan Guémas, le conseiller d’Emmanuel Macron, parle avec embarras de « 15 000ᵉ degré » pour justifier ces propos que l’on peut qualifier comme étant à caractère homophobe.

Mais le président et ses proches avaient visiblement leurs cibles préférées. Louis Jublin, le conseiller de Gabriel Attal lorsqu’il était Premier ministre, assure que l’Élysée avait baptisé Matignon « la cage aux folles ». Une comparaison choquante quand on sait que l’ancien Premier ministre n’a cessé de sensibiliser au sujet du harcèlement et de l’homophobie.

« L’homophobie, je l’ai vécue, je la vis. Ma chance, c’est que je me suis bien entouré et que je suis blindé », avait confié l’ancien locataire de Matignon lors d’un débat avant le premier tour des élections législatives. Au collège, le jeune homme politique avait d’ailleurs reçu des commentaires terribles : « pédale, tafiole, tarlouze ».

Si les propos rapportés par Le Monde sont vrais, cette situation risque de rappeler des mauvais souvenirs à Gabriel Attal qui ne cesse de se battre à ce sujet. Reste à savoir si le chef de l’État ou des proches réagiront à cette enquête, qui risque d’entacher la réputation déjà faible d’Emmanuel Macron.

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