Emmanuel Macron : Cette décision choc qu’il pourrait prendre après son échec aux législatives
Après ce coup bas prévu pour cet été, Emmanuel Macron s’apprête à commettre l’irréparable et à prendre une décision très lourde de sens. En effet, suite son échec lors des législatives, ce dernier pourrait bien user de ses pouvoirs pour attaquer le problème à la source : dissoudre l’Assemblée nationale. Mais, un tel acte serait-il possible ? Qu’est-ce que cela impliquerait ?
Le président peut-il dissoudre l’Assemblée Nationale ?
Emmanuel Macron n’a pas réussi à obtenir la pleine majorité pour les législatives 2022, un comble pour le président de la République. Malgré plus de 50 % d’abstention, Ensemble! n’a quand même pas réussi à se hisser en première ligne. En tout cas, ce petit échec aura de sacrées conséquences. Emmanuel Macron pourrait même prendre une énorme décision : la dissolution de l’Assemblée nationale. Mais est-ce possible ?
D’après la Constitution, dissoudre l’Assemblée est totalement possible. Comme le prévoit l’article 12 de la Constitution, cette décision peut être prononcée après « consultation du Premier ministre et des Présidents des deux hémicycles, le Sénat et l’Assemblée Nationale » . D’ailleurs, sachez que ceci est déjà arrivé par le passé. En effet, depuis la rédaction de la Constitution en 1958, cette décision du président a été prise 5 fois. La dernière en date, c’était en 1997, avec Jacques Chirac.
Une décision lourde de conséquences pour Emmanuel Macron
Alors finalement, Jean-Luc Mélenchon peut se consoler tranquillement, puisque l’Assemblée Nationale pourrait changer. Enfin, rien n’est fait encore, rassurez-vous. Actuellement, la dissolution de l’Assemblée nationale serait prévue pour dans un an. C’est le temps qu’il faudrait pour l’organisation à partir de la prise de décision. Par ailleurs, un délai d’un an est aussi à respecter pour réitérer cette opération.
Si Emmanuel Macron venait à ne pas accepter sa défaite et à dissoudre l’Assemblée, sa décision aurait d’autres conséquences. Entre autres, il devra convoquer de nouvelles législatives gérées par son gouvernement. Mais, dans tous les cas, soyons francs, cela aurait des répercussions désastreuses sur sa réputation. Un véritable « effet 49-3 » , en somme.