L’Élysée voulait augmenter son budget de plusieurs millions d’euros : le palais fait volte-face !
C’est bien dommage pour les résidents du Château, mais c’est une bonne nouvelle pour le peuple français. Dans le cadre du budget 2025, l’Élysée voulait augmenter ses fonds de plusieurs millions d’euros. Une nouvelle qui avait fait scandale. Mais, finalement, le palais a décidé de se raviser.
Dette nationale : le budget 2025 pourra-t-il nous sauver ?
Ce n’est plus un secret, le gouvernement veut absolument faire des économies et renflouer les caisses. Il faut dire que depuis 1974, la dette nationale ne fait que se creuser.
« À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette publique s’établit à 3 228,4 milliards d’euros, indique l’Insee dans sa dernière publication du 27 septembre 2024″, explique le ministère de l’Économie.
Un sacré chiffre qui fait que la France est maintenant épinglée par l’Union européenne. Pour cette année à venir, en 2025, les objectifs sont clairs pour le nouveau gouvernement de Michel Barnier : « Il faut des recettes », comme le déclarait le ministre des Transports.
Pour cela, le budget 2025 est décisif car il pourrait permettre de rembourser un peu ce déficit. D’après le projet de budget 2025, plusieurs ministères devraient voir leurs moyens financiers baisser, tandis que d’autres auront plus de fonds.
L’Élysée voulait augmenter ses crédits financiers
Par exemple, à priori, le budget de l’Éducation National devrait baisser l’année prochaine. Une annonce qui avait déjà fait scandale. Mais, il y a autre chose que le peuple n’a pas du tout compris : l’Élysée voulait augmenter son budget de plusieurs millions d’euros.
Le projet de loi pour le budget 2025 prévoit une meilleure maîtrise d’environ 60 milliards d’euros. Pour cela, des crédits de dépenses sont alors attribués aux différents ministères mais aussi à d’autres postes.
Des crédits sont notamment attribués à l’Élysée, mais aussi à l’Assemblée nationale ou encore au Sénat. Alors que beaucoup de Français n’arrivent plus à finir le mois et que la dette se creuse, l’Élysée avait prévu d’augmenter ses crédits.
Effectivement, comme nous vous l’expliquions, l’Élysée voulait augmenter son budget de près de 3 millions d’euros. Le palais avait justifié cette augmentation par l’inflation.
Cela impliquait alors une hausse de 122,6 millions d’euros à 125,7 millions d’euros pour la présidence. Mais, finalement, cela ne se fera pas.
Finalement, le palais, le Sénat et l’Assemblée renoncent
Face à l’annonce scandaleuse de cette augmentation de crédits, le palais a annoncé qu’il renonçait, ce mardi 15 octobre 2024. « Le gouvernement a annoncé de nombreuses économies. […] Le chef de l’État souhaite que la présidence de la République donne l’exemple« , peut-on lire dans un communiqué.
Également, sachez qu’une hausse des dotations de 1,7 %, pour le Sénat et l’Assemblée nationale, était prévue. Mais, finalement, le Sénat et l’Assemblée renoncent également à l’augmentation.
« Il est normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé », ont déclaré la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher.
Une bonne nouvelle pour la plupart des Français, qui étaient alors scandalisés par ces augmentations budgétaires. Le ministre de l’Économie, Antoine Armand, avait d’ailleurs commenté cette décision sur BFMTV. « Cette augmentation pas compréhensible pour nos concitoyens », avait-il déclaré.
Notez que le pays est actuellement en crise politique, économique et sociale. Ce genre d’augmentation aurait pu mener à des manifestations de la part des citoyens, déjà en difficulté financière. D’autant que, récemment, une hausse des impôts a été suggérée.