Elise Lucet débarque à l’Assemblée nationale et fait passer un test de dépistage aux députés !
Le 13 février 2024, les téléspectateurs découvriront un nouveau numéro d’Envoyé Spécial sur France 2. Et pour l’occasion, Elise Lucet s’est rendue à l’Assemblée nationale pour faire passer des tests de dépistage antistupéfiants aux députés. Si François Bayrou pourrait bien toucher à l’épargne des Français, la journaliste souhaite lever le voile sur les accusations qui touchent les élus de la République.


Elise Lucet à l’Assemblée nationale, elle fait passer des tests anti-drogue aux députés
« Bonjour, Elise Lucet pour Envoyé Spéciale ». Cette phrase, toutes les personnalités politiques la redoutent. Car à chaque fois que la journaliste décide d’attraper la veste d’un élu, ce n’est pas pour faire dans la dentelle. Le 11 février 2024, Elise Lucet s’est rendue à l’Assemblée nationale pour interpeller plusieurs députes. Et son objectif n’était clairement pas de les faire réagir sur l’héritage reçu par Marine Le Pen…
Non, Elise Lucet avait une idée en tête : faire passer des tests de dépistage aux députés. Armée de tests, elle a attendu les élus à leur sortie de l’hémicycle. « Il suffit d’humidifier cette languette avec la salive et dix minutes après, on sait si vous avez pris du cannabis, de la cocaïne, de l’héroïne, des amphétamine ou encore des ecstasys » indique-t-elle dans un extrait sur posté sur X.
Sur TikTok, le journaliste Charles Baudry filme une séquence dans laquelle Elise Lucet interpelle un député, qui se prête au jeu… Malgré quelques réticences. Selon la journaliste, « la plupart » des députés ont répondu favorablement à sa demande. D’autres fustigent sa venue à l’Assemblée nationale.

« Qu’elle aille se faite voir »
Sur les réseaux sociaux, certains députés qui ont répondu favorablement à la demande d’Elise Lucet s’en amusent. Car ces tests anti-drogues répondent d’abord à la volonté d’Eric Piolle de « rendre obligatoires les tests pour les parlementaires » . L’objectif serait, selon lui, de « voir si le problème touche aussi les cercles de décisions alors que ceux-ci sont censés lutter contre le trafic » .
Et si Emmanuel Macron se fait recadrer en direct par une journaliste, c’est l’inverse à l’Assemblée nationale. Plusieurs députés ont vivement réagi à la venue d’Elise Lucet. « Qu’elle aille se faire voir… Pour qui se prend-t-elle ? Juge ? Médecin ? Flic ? Curé ? » a commenté le député RN Sébastien Chenu. Une pensée que rejoint Julien Odoul (RN) : « Commencez par toute votre rédaction, Elise Lucet, et foutez-nous la paix » .

De son côté, la vice-présidente de l’Assemblée nationale Naïma Moutchou invite Yaël Braun-Pivet à « une réaction ferme » . Selon elle, l’acte d’Elise Lucet s’apparente à « une humiliation pour notre institution » , là où les internautes attendent avec impatience les résultats de ces tests.