Elisabeth Borne : Ces annonces qui pourraient tomber
Ce lundi 17 juillet, Elisabeth Borne va présider le Comité interministériel de la sécurité routière à Matignon. La Première ministre devrait y faire plusieurs annonces au sujet de la sécurité routière afin de lutter contre les comportements dangereux et les inaptitudes à la conduite.
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Elisabeth Borne annonce de nouvelles mesures de sécurité routière
Ce lundi 17 juillet, Elisabeth Borne qui est menacée par un remaniement, va présider le Comité interministériel de la sécurité routière. Aux alentours de 16 h 30, la Première ministre devrait ainsi annoncer plusieurs mesures en lien avec la délinquance routière et la détection des inaptitudes à la conduite.
« La Première ministre dévoilera notamment des mesures pour mieux protéger les usagers vulnérables de la route et accompagner les victimes, pour mieux détecter, évaluer et suivre les inaptitudes à la conduite, pour simplifier la vie des usagers sur la route ou encore pour lutter contre les comportements les plus dangereux » précise son cabinet.
C’est évidemment l’affaire Palmade qui a relancé les discussions au sujet de la sécurité routière. Pour rappel, l’humoriste, sous l’emprise de substances, a gravement blessé tris personnes : un homme et son fils de 6 ans, ainsi qu’une femme enceinte qui a perdu son bébé.
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La création de la qualification d’homicide routier annoncée
Parmi les mesures, le gouvernement devrait annoncer la création d’une qualification d’homicide routier. Il s’agissait d’une revendication des proches de victimes d’accidents de la route pour qui le terme d’homicide involontaire était jugé inacceptable.
Ce changement de dénomination est simplement symbolique. En effet, Matignon précise que ce changement « ne change rien sur le plan de la répression ». Ce changement vaudra aussi pour les blessures qui seront désormais également qualifiées de « routières ».
En revanche, ce changement n’implique pas d’évolution des sanctions. Ainsi, l’homicide routier restera puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Le gouvernement devrait préciser si ce nouveau terme comprend tous les accidents ou uniquement ceux sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants.
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