Départ à la retraite retardé : Ce nouvel âge proposé par Edouard Philippe fait polémique
Dans un entretien paru ce jeudi 30 septembre, Edouard Philippe a indiqué que la réforme des retraites permettrait de réduire la dette de la France. A quelques jours de la création de son propre parti politique, l’ex-Premier ministre veut reculer l’âge de départ à la retraite jusqu’à 67 ans.
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Edouard Philippe veut reculer l’âge de départ à la retraite
Pour l’ex-premier ministre, « la première réforme à faire est celle des retraites » , afin de réduire la dette de la France. Dans un entretien accordé à Challenges, il regrette que la France préfère « danser au-dessus du volcan que prendre les mesures, drastiques – et parfois amères –, qui s’imposent » .
Edouard Philippe, qui va créer son parti politique le 9 octobre, estime que « la seule solution raisonnable est donc d’allonger la durée de vie active en repoussant l’âge de départ à la retraite à 65, 66 ou 67 ans » .
Le maire du Havre estime qu’avec « près de 330 milliards (d’euros), les pensions constituent de loin le premier poste budgétaire – plus d’un quart de la dépense publique – et le premier foyer d’économies possibles » . Edouard Philippe avait d’ailleurs amorcé cette réforme et n’avait pas hésité à activer l’article 49-3 avant l’arrivée de la crise sanitaire.
L’ex-Premier ministre veut fusionner les régimes de retraite
L’une des propositions d’Edouard Philippe est de ne pas fusionner les 42 régimes de retraite en un seul, comme l’envisageait le Président. L’ancien chef du gouvernement propose de conserver 3 régimes différents : « les salariés du privé, les fonctionnaires et les indépendants » .
Le maire du Havre envisage aussi la réduction du nombre de fonctionnaires dans les collectivités locales. Edouard Philippe avoue que cette réforme « n’est pas une mesure facile à porter » . Selon lui, « ceux qui promettent de régler la question des retraites sans augmenter la durée de la vie active mentent aux Français » .
Les premières réactions ne se sont pas faites attendre. « Dans un pays qui est déjà bien agité, bien fatigué démocratiquement, ce serait une bombe de faire un truc pareil » , estime Laurent Berger, syndicaliste de la CFDT.
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