Destitution d’Emmanuel Macron : La procédure est lancée !
Une destitution prochaine d’Emmanuel Macron ? Du côté de LFI, la procédure est lancée !
Pays en suspens : Qu’en pensent les politiques ?
Pas de Premier ministre, ni de gouvernement… La France est comme en suspens depuis plusieurs semaines. Et même si les ministres sortants assurent l’intérim en attendant la nomination de leurs successeurs, la situation interpelle. Pourquoi le président prend-il autant de temps à nommer le successeur de Gabriel Attal ? Ce, malgré les nombreuses propositions des partis majoritaires de l’Assemblée nationale et les « candidatures » spontanées des politiques.
Comme d’autres, le NFP a proposé sa candidate. C’est donc Lucie Castets qu’ils ont choisie pour représenter au mieux les valeurs de l’union de la gauche. Seulement, il semble qu’elle n’a pas réussi à convaincre Emmanuel Macron.
Résultat : elle n’est plus dans la course au mandat de Premier ministre. Une issue que peine à accepter LFI. C’est pourquoi le parti a rapidement fait part de son intention de lancer une procédure de destitution. Une promesse tenue, puisqu’elle a été entamée ce 31 août.
Une procédure de destitution qui ne risque pas d’aboutir
Chose promise, chose due ! LFI ne manque pas à sa parole et a, comme prévu, entamé une procédure de destitution à l’encontre du président. Une nouvelle annoncée en grande pompe sur X par la présidente du parti, Mathilde Panot. « Macron refuse de se soumettre au vote du peuple, donc, nous devons le démettre », assure-t-elle sur le réseau social.
Conformément à l’article 68 de la Constitution, le président ne peut être destitué « qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». De plus, elle ne peut être prononcée que par le Parlement, constitué en Haute Cour, « à condition que la proposition de la constituer soit jugée et adoptée par les deux chambres à la majorité des deux tiers de ses membres », rapporte La Nouvelle République.
Or, LFI ne compte que 72 députés sur les 577 de l’Assemblée nationale. Pire encore : ses alliés au sein du NFP ont pris soin de l’informer qu’ils ne suivraient pas le parti sur le terrain de la destitution… « La réponse à une nomination de Premier ministre qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine, est la censure », expliquait notamment le premier secrétaire du PS.
Si la procédure de destitution a — très – peu de chances d’aboutir, elle constitue tout de même un coup politique. Ce, à l’heure où le pays est à l’arrêt d’un point de vue démocratique. D’ailleurs, selon un sondage lancé par BFMTV et diffusé le 28 août dernier, 49 % des sondés se disent favorables à cette destitution proposée par LFI. Affaire à suivre.