Destitution d’Emmanuel Macron : La décision est tombée
Emmanuel Macron a perdu en popularité et la procédure de destitution du président est désormais enclenchée. Mais, va-t-il être démis de ses fonctions ? La décision est tombée.
Emmanuel Macron est de plus en plus impopulaire
Il y a plusieurs choses qui font que le président est devenu très impopulaire, au point de faire monter ses concurrents présidentiels du Rassemblement National dans les sondages.
Les Gilets Jaunes, la réforme des retraites, le durcissement de l’accès au RSA et au chômage, l’inflation, la gestion du Covid, cinq premiers ministres en sept ans, la dissolution de l’Assemblée nationale…
Le président a vécu un mandat et un début de second mandat hauts en couleurs. Mais, il y a eu la nomination d’un candidat Républicain au poste de premier ministre après les élections législatives dominées (bien que faiblement) par le Nouveau Front Populaire (NFP, alliance de gauche).
La nomination de Michel Barnier, qui pense augmenter les impôts, fut la goutte d’eau faisant déborder le vase. Après le refus d’Emmanuel Macron à la nomination de la socialiste Lucie Castets, le NFP a menacé le président d’une motion de censure à l’Assemblée et d’une procédure de destitution.
Une procédure de destitution d’Emmanuel Macron lancée
Et, alors que certains citoyens demandent à Emmanuel Macron de démissionner, la procédure de destitution a finalement été lancée.
Une procédure de destitution qui avait des chances d’aboutir, selon Mathilde Panot. Sauf qu’en réalité, la destitution d’Emmanuel Macron ne sera pas aussi simple.
La proposition de destitution du président de La France Insoumise devait être votée par la commission des Lois de l’Assemblée nationale. Sauf que cette dernière a finalement décidé de rejeter cette mesure.
La France Insoumise, qui accusait alors le président de ne pas avoir respecté la démocratie, a vu sa proposition rejetée à 54 voix contre 15.
Le texte rejeté, mais les débats restent à venir
Une démission de ses fonctions pour « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » qui n’a donc pas été acceptée.
Maintenant, que va-t-il se passer ? L’examen du texte va quand même se poursuivre dans l’hémicycle, au plus tard 13 jours après le vote de ce mercredi 2 octobre 2024.
C’est à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale de trancher après les débats. Mais, concrètement, il y a peu de chances que le président soit finalement destitué.