« Des aides sociales réservées aux familles françaises » : Jordan Bardella crée la polémique sur le plateau de BFMTV (vidéo)
Plus discret depuis les élections législatives, Jordan Bardella ne perd pas de vue les objectifs du RN pour autant.
Jordan Bardella expose ses solutions en matière de budget
Il n’a jamais caché ses projets en matière de budget. Et à l’heure où celui-ci est une question centrale au Parlement, l’eurodéputé et président du RN compte bien faire entendre sa voix. Pour faire des économies, la solution de Jordan Bardella est simple. Il propose d’agir sur « deux leviers ».
Le premier étant « la réduction de la mauvaise dépense publique » qui nécessite de « casser le tabou de l’immigration ». Un mot que les élus RN aiment à marteler lors de leurs prises de parole…
Ainsi, le jeune élu propose de restreindre « la générosité de l’État français aux citoyens français ». « Je souhaite que les aides sociales soient réservées aux familles françaises », indique ainsi l’eurodéputé sur le plateau de Face-à-Face, émission de BFM/RMC.
Un avis que ne partage pas la gauche
Vient pour lui le moment d’évoquer le second levier : « Il faut déverrouiller les contraintes qui pèsent sur la croissance. Il faut simplifier notre économie sur le millefeuille administratif et les capacités orbitantes du Parlement européen et du Parlement français à créer de la norme », ajoute-t-il. « Il faut… retrouver un prix français de l’électricité », précise-t-il plus tard sur X.
Sans surprise, une partie de son discours dérange. Notamment auprès de la gauche, qui n’adhère pas à sa théorie des aides sociales réservées aux « familles françaises ».
« Suite aux propos de Jordan Bardella sur les allocations familiales, rappelons que les étrangers en situation régulière contribuent aussi à leur financement via la CSG, les impôts et les cotisations sociales de leurs employeurs. Un fait souvent oublié dans ce débat », rappelle l’élu PS Salim Djellab.
« Alors il ne faut pas que les étrangers cotisent aux charges sociales… », souligne un internaute. Bref, comme d’habitude, le discours de Jordan Bardella ne fait pas l’unanimité. Et force est de constater que ses propositions comportent quelques zones d’ombres.