Le député Sébastien Delogu arrêté par la police : ce que l’on sait
Le député de La France Insoumise Sébastien Delogu fait une nouvelle fois parler de lui. Depuis le début de la campagne des législatives anticipées, il n’hésite pas à faire le buzz sur les réseaux sociaux en posant notamment avec des candidats de télé-réalité.
Mais ce mercredi 28 août 2024, il a créé la polémique pour une tout autre raison. Selon les informations du Canard Enchaîné, il a été arrêté au volant de sa voiture à Marseille, dans la nuit du 23 au 24 août 2024.
Sébastien Delogu arrêté par la police
Dans la nuit du 23 au 24 août, Sébastien Delogu, député La France insoumise (LFI) des Bouches-du-Rhône, a été arrêté par la police à Marseille, comme l’a rapporté Le Canard Enchaîné dans son numéro publié mercredi 28 août 2024.
Après une tentative d’attentat dans une mosquée à la Grande-Motte, les policiers étaient particulièrement attentifs aux véhicules ayant des comportements suspects ce soir-là.
Ils ont remarqué dans la nuit une « Renault Mégane roulant à contresens sur une voie de bus ». Après avoir intercepté le véhicule, les policiers ont découvert que Sébastien Delogu était au volant. Il a été aussitôt verbalisé pour cette infraction, comme n’importe qui.
Le journal satirique n’a pas manqué d’ajouter une touche d’ironie : « Le parti de Mélenchon voulait porter l’insoumission jusque dans la rue, mais à ce point… ».
Nuit sombre pour LFI
Pour rappel, circuler sur une voie de bus est passible d’une amende de 135 euros et le fait de rouler en contre-sens est une circonstance aggravante.
Malheureusement, durant cette nuit, Sébastien Delogu n’est pas le seul député LFI à s’être fait arrêter par la police. Cela a également été le cas de Jean-Hugues Ratenon qui a eu un accrochage avec la police à La Réunion.
Alors qu’il était à l’arrêt sur une route nationale de l’île avec les feux de son véhicule éteints, le député a été percuté par une voiture arrivant de l’arrière. Lorsque la police est arrivée, les tests d’alcoolémie et de drogues effectués sur la conductrice de l’autre véhicule se sont révélés négatifs.
Jean-Hugues Ratenon, apparemment « à moitié endormi » selon le rapport de l’enquête, a refusé de se soumettre aux mêmes tests. Il sera bientôt convoqué par la justice pour répondre de ses actes.