Trois chauffeurs, sèche-cheveux en or, réaménagement bureau: les dépenses de François de Rugy interrogent
Après ses fastueux dîners et les 63 000 euros de rénovation de ses appartements aux frais de la République, François de Rugy aurait fait d’autres dépenses qui questionneraient beaucoup, comme les trois chauffeurs, l’appartement « à loyer préférentiel« ou encore le sèche-cheveux doré à la feuille d’or.
Depuis plus de 48 heures, le numéro 2 du gouvernement est fortement ébranlé. Après les multiples révélations de Mediapart, ce dernier est pour la énième fois dans le viseur. Selon des informations du Parisien, plusieurs frais du Ministre de l’Écologie lui seraient reprochés.
Un logement nantais à un « loyer spécial préférentiel »
Hier soir, le journal d’investigation, Mediapart, a encore fait de nouvelles divulgations sur François de Rugy, dans le domaine immobilier cette fois-ci. Selon le média, depuis 2016, le ministre d’Etat bénéficie d’un appartement nantais « à loyer spécial préférentiel » , c’est à dire d’un logement « relevant du dispositif Scellier social sans répondre aux conditions de location. » Ce dernier a déclaré qu’il n’avait pas été mis au courant de cette information et que l’appartement de 48 m2 était loué à un « prix conforme » au marché immobilier de Nantes (622 euros par mois).
Un sèche-cheveux doré à la feuille d’or à 499 euros
Selon le Parisien, en plus de ses doutes sur l’immobilier de François de Rugy, d’autres dépenses questionnent. D’après le quotidien régional, il a réaménagé un « grand bureau pour pouvoir accueillir les enfants du couple Rugy, à l’Hôtel de Lassay » , possède trois chauffeurs contre deux habituellement pour « conduire le fils de Séverine Servat à l’école et pour mener François de Rugy à Nantes » et un sèche-cheveux doré à la feuille d’or à 499 euros. » Selon le ministère, il l’a « laissé à l’Assemblée nationale lorsque le couple a quitté le Palais Bourbon. »
Cependant, la question qui taraude est de savoir si ces dépenses proviennent du porte-monnaie personnel du politique ; ce qui est légal ; ou au contraire de l’argent public. Pour l’instant, « la question reste sans réponse. »
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