« Démissionnez ! » : Emmanuel Macron pris à partie lors d’un bain de foule (vidéo)
Actuellement en déplacement à Montréal au Canada, tout ne se passe pas sans encombre pour Emmanuel Macron. Le président a été pris à partie par des manifestants pro-palestiniens qui l’ont sommé d’éclaircir sa position au sujet de ce conflit. Découvrez la vidéo de la scène stupéfiante ci-dessous :
Emmanuel Macron vivement interpellé par des manifestants
Emmanuel Macron a posé ses valises au Canada ce mercredi 25 septembre. Lors de ce déplacement, le président a prévu plusieurs entretiens avec le Premier ministre Justin Trudeau. Les deux hommes devaient notamment échanger au sujet des crises politiques aux répercussions internationales.
Parmi les sujets se trouvait évidemment le conflit israélo-palestinien. Le lendemain de son arrivée au Canada, Emmanuel Macron s’est offert un bain de foule dans les rues de Montréal, mais ça ne s’est pas passé comme prévu puisqu’il a été pris à partie par des Québecois remontés.
Habitué à être chahuté lors de ses déplacements, le chef de l’État a été interpellé de manière virulente alors qu’il sortait d’une conférence de presse. Dans une vidéo de la scène, on voit une dizaine de manifestants autour d’Emmanuel Macron. Ils lui reprochent sa complicité avec l’état d’Israël.
Le chef de l’État accusé d’être complice d’Israël
« Honte à vous ! », « Vous avez du sang sur les mains », « Vous n’avez rien fait », lancent des manifestants en colère à Emmanuel Macron. Une Palestienne qui a perdu sa fille lors d’un bombardement a déclaré : « C’est un génocide. Vous pouvez l’arrêter, vous offrez une couverture diplomatique à l’Etat d’Israël ».
Des critiques qui n’ont pas perturbé le président de la République. « Soyons clairs, nous ne vendons pas d’armes, nous demandons un cessez-le-feu, nous sommes allés au Conseil de sécurité pour cela », a répondu Emmanuel Macron.
Mais sa déclaration n’a pas convaincu les passants. « Si vous êtes au pouvoir et ne pouvez rien changer, vous devez démissionner !« , lui a alors lancé une femme. Déjà interpellé sur ce sujet, le chef de l’État a condamné des « propos inacceptables ».