D’après un député macroniste, le salaire moyen d’un Français est de… 4 300 euros (vidéo)
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Le député Renaissance, Sylvain Maillard, a suscité la polémique après ses propos sur BFMTV ce vendredi 21 juin. L’élu a affirmé qu’un Français moyen gagnait 4 300 euros par mois comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
Le député Sylvain Maillard en pleine polémique
En pleine campagne électorale, les figures politiques sont omniprésentes dans les médias et les bourdes sont fréquentes. Après Gabriel Attal qui a comparé le télétravail à un jour de repos, c’est Sylvain Maillard, député Renaissance, qui a fait polémique ce vendredi 21 juin.
Invité sur le plateau de BFMTV, l’élu a affirmé que le « Français moyen » touchait la somme de 4 300 euros par mois. « Moi, je suis élu de Paris […] Dans les grandes villes, vous estimez être riche quand vous gagnez 4 300 euros ?« , a-t-il lancé sur le plateau télévisé. Un montant bien loin de la réalité…
Selon l’Insee, le salaire mensuel moyen est de 1 800 euros. En 2021, l’organisme indique que le salaire mensuel net moyen (qui équivaut à un temps plein) était de 2 520 euros dans le secteur privé et de 2 430 euros dans la fonction publique. Le député parisien est visiblement totalement déconnecté de la réalité…
L’élu déjà sous le feu des critiques dans le passé
En pleine polémique, Sylvain Maillard s’est expliqué sur X ce dimanche 23 juin. Après avoir indiqué qu’à 4 000 euros, on n’est pas riche, il a reconnu « avoir tenu des propos maladroits », mais « qui n’ont jamais eu l’intention de heurter ». Le député Renaissance indique avoir parlé en salaire brut et pour les Français vivant à paris.
Des propos qui font écho au programme du Nouveau Front populaire qui entend faire payer plus d’impôts aux contribuables qui gagnent plus de 4 000 euros par mois. Ce n’est pas la première fois que Sylvain Maillard fait parler de lui. En 2018, l’élu était déjà sous le feu des critiques pour ses propos sur les sans-abris.
Il affirmait que « l’immense majorité » des SDF dormaient dans les rues l’hiver « par choix ». « Je suis aussi un élu local parisien et ce qu’il faut savoir, c’est que même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l’abri (…), c’est leur choix », avait-il déclaré.
