Des cours d’éducation sexuelle « dès la maternelle » : Cette décision du gouvernement qui fait réagir
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C’est une décision qui fait énormément parler. Depuis plusieurs mois maintenant, Aurore Bergé souhaite mettre en place une nouvelle mesure dès l’école maternelle.
Il s’agit de cours d’éducation sexuelle. Un souhait renforcé après le procès des viols de Mazan afin d’être à la « hauteur » de Gisèle Pelicot.
Aurore Bergé dévoile son nouveau combat
Aurore Bergé, la nouvelle ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes, a annoncé son intention de mettre en place un programme d’éducation sexuelle dès la maternelle au micro de RTL mercredi 25 décembre 2024, au lendemain de sa nomination au sein du gouvernement Bayrou.
Selon elle, il est crucial que les enfants comprennent très tôt ce qu’est le consentement et le respect de leur corps. Lors de sa prise de fonction, la ministre a insisté sur l’importance d’enseigner aux plus jeunes qu’ils ont le droit de dire « non« et que personne ne doit leur faire de mal.
Elle a précisé qu’« en fonction de la maturité des enfants, on n’aborde pas les mêmes choses à la maternelle et au lycée », mais que dès la maternelle, des notions comme le respect et l’égalité doivent être abordées.
Ce programme devrait aussi promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons ainsi que le respect de toutes les familles, qu’elles soient hétérosexuelles ou homoparentales.
Ce projet d’éducation à la sexualité, prévu pour la rentrée 2025, représente une priorité pour la ministre, qui souhaite faire évoluer la manière dont ces sujets sont abordés dans les écoles françaises.
Elle veut être à la « hauteur » de Gisèle Pelicot
Cette réforme, selon Aurore Bergé, est une nécessité absolue pour préparer les enfants à une société fondée sur le respect et l’égalité. Elle a souligné que l’éducation sexuelle, malgré le fait qu’elle soit obligatoire depuis 2001, n’était pas correctement mise en œuvre dans les faits, et qu’il était temps d’y remédier.
La ministre a aussi fait référence à l’exigence de « changer la définition du viol » et d’« intégrer le consentement dans notre Code pénal ».
Elle a exprimé sa volonté d’être « à la hauteur » de Gisèle Pelicot, une figure emblématique dans la lutte pour l’égalité des sexes, en insistant sur la nécessité d’être « extrêmement exigeant » pour que les droits des victimes et la protection des mineurs soient mieux pris en compte.
Aurore Bergé considère que l’éducation à la vie affective et sexuelle est essentielle pour éviter les violences sexuelles et promouvoir une véritable égalité entre tous les individus. Une mesure qui fait débat. Il faudra patienter encore quelques mois pour voir si elle a été mise en place.
