Avortement : Nouveau grand pas en arrière aux Etats-Unis
Avec la révocation du droit à l’avortement par la Cour suprême, les États américains peuvent interdire l’IVG. C’est désormais le cas pour l’Arizona qui rétablit des lois anti-avortement datant de 1864.
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Ce vendredi 23 septembre, dans le comté de Pima (Arizona), une juge a rendu une décision qui fait beaucoup réagir. Cet État américain a tout simplement retiré tous les textes ayant un rapport avec le recours à l’IVG.
Avortement : L’Arizona revient à des textes de lois qui datent de 1864
L’Arizona est un État très disputé politiquement. Le droit à l’avortement est le sujet central dans la campagne pour les élections législatives de novembre. Mais la semaine dernière, les choses se sont accélérées puisqu’une magistrat a autorisé le rétablissement des lois anti-avortement en se basant sur la décision de la Cour Suprême.
En revoyant les droits à l’avortement à des textes datant d’avant 1973, les lois appliquées seront comprises entre 1864 et 1901. Une époque où les Américaines n’avaient pas le droit de vote et où l’Arizona ne faisait même pas encore partie des États-Unis. Plusieurs États américains conservateurs avaient déjà appliqué la décision de la Cour suprême sur l’avortement.
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« Des personnes ayant survécu au viol seraient forcées de porter les enfants de leurs agresseurs »
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WH Press Sec Karine Jean-Pierre issues stmt re: #Arizona judge deciding to let a near-total #AbortionBan from 1864 get reinstated.« Yesterday’s ruling in Arizona is dangerous and will set Arizona women back more than a century. »#AbortionRights #AbortionAccess #Abortion pic.twitter.com/swg1sWzN5Y
— Devon Heinen (@DevonHeinen) September 24, 2022
Pour le gouvernement américain, cette décision est un énorme pas en arrière. La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, condamne « les conséquences potentiellement catastrophiques, dangereuses et inacceptables » de cet acte.
« Si cette décision se confirme, le personnel de santé risquera jusqu’à cinq ans de prison s’il remplit son devoir de soin ; des personnes ayant survécu au viol et à l’inceste seraient forcées de porter les enfants de leurs agresseurs ; et des femmes (enceintes) ayant des problèmes de santé seraient confrontées à des risques terribles » , a complété Karine Jean-Pierre face à la décision de l’Arizona.
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