En Australie un parti d’extrême droite se renomme « gilets jaunes »
Le nom de « Gilets jaunes Australie » vient d’être adopté par un parti d’extrême droite australien hostile à l’immigration. Il souhaite surfer sur la vague de popularité du mouvement contestataire français pour les élections nationales en Australie le mois prochain.
Auparavant ce parti s’appelait « Australian Liberty Alliance » (Alliance pour la liberté australienne). La commission électorale a approuvé juste à temps le changement de nom, ce qui leur permet de faire campagne pour les nationales sous la nouvelle appellation.
La présidente du parti Debbie Robinson s’est exprimée sur les raisons de ce choix de nom de parti. Les gilets jaunes représentent selon elle en France « les électeurs mécontents qui se préoccupent du mondialisme, de l’immigration et du coût de la vie. » Elle rajoute « Nous voulons sortir ce mouvement de la rue et le porter au Parlement. Nous serions le premier pays au monde à le faire. »
>> À lire aussi : En Australie, un pêcheur met la main sur un requin de 100 kg
Le parti des « gilets jaunes Australiens » n’a jamais siégé au Parlement
Renommer son parti en tant que « Gilets jaunes Australiens » est aussi une occasion pour la présidente Debbie Robinson de mettre fin à la confusion que certains électeurs font entre sa formation (qui n’a jamais envoyé de candidat au Parlement) et le Parti libéral qui se trouve actuellement à la tête de la coalition conservatrice au pouvoir.
L’ancienne « Alliance pour la liberté australienne » est basée à Melbourne. Le parti a été fondé en 2015. Lors des dernières élections fédérales de 2016, il n’avait recueilli que 0.2 % des voix. Le parti connait néanmoins une forte croissance notamment lors des élections locales et compte bien augmenter ces voix aux élections nationales grâce à son nouveau nom.
Ça peut vous intéresser :
-> Gilets jaunes : 55% des français souhaitent l’arrêt du mouvement
-> Australie : pour protéger les surfeurs, des milliers de requins sont en train de mourir
-> Pour Yann Moix, les gilets jaunes sont des « dégonflés »