Assemblée nationale : Découvrez qui est président de l’Assemblée
Les élus ont voté pour savoir qui dirigera l’Assemblée nationale. Après dépouillement, voici les résultats
Andre Chassaigne (GDR-NFP) : 207
Yaël Braun-Pivet (Renaissance-ENS) : 221
Sébastien Chenu (RN) : 141 voix.
Une configuration inédite à l’Assemblée Nationale
C’est donc Ensemble pour la République qui sera, encore une fois, » à la tête » de l’Assemblée nationale. Dans une configuration particulière, même inédite. Pour rappel, après la dissolution d’Emmanuel Macron et la victoire surprise du Nouveau Front Populaire, il n’y a pas de majorité. Le parti de gauche arrivé en tête n’a pas obtenu une majorité. Même relative. Ce qui veut dire que les députés sont repartis en trois groupes distincts et qui ont plus ou moins le même poids.
Il y a donc fort à parier que les réformes et les discussions seront musclées à la rentrée. Puisqu’aucun parti ne bougera de ses positions. Ce sera une vraie guerre des tranchées. Le NFP a annoncé qu’il ne fera pas de compromis avec l’extrême droite ni avec le parti présidentielle. C’est aussi le cas du RN qui ne fera pas d’alliance avec les écologistes et LFI. Du côté de Ensemble pour la République, on ne discutera pas avec les extrêmes. À moins d’une proposition qui soit commune au programme de tous, il y aura sûrement rejet sur rejet.
Une victoire pour le camp Macron
Ces résultats sont quand même une petite défaite pour la gauche. Pendant plusieurs jours, le parti s’est pris la tête pour choisir un candidat. A-t-elle point que certains étaient dégoutés. Pour le camp présidentiel, c’est un lot de consolation. La fraichement réélue présidente Yaël Braun-Pivet avait fait parler d’elle, il y a quelques jours. Elle avait dit être inquiète du NFP au pouvoir et des possibles 49.3. Ces paroles avaient fait sourire quand on sait le nombre de fois qu’Élisabeth Borne, ancienne Première ministre, l’a utilisé.
Enfin, c’est le RN le plus grand perdant. Après avoir été donné vainqueur des législatives et finalement arrivé 3ᵉ, ce poste était une façon d’avoir un certain pouvoir à l’Assemblée Nationale. Sébastien Chenu et le RN avaient fait parler d’eux pendant les législatives avec le nombre de promesses retirées ou « remise à plus tard. Sébastien Chenu était, en effet, le Vice-Président avant la dissolution. C’est donc la deuxième fois qu’il pouvait prétendre à ce poste.