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L’ancien Premier ministre Jean Castex placé en garde à vue : ce que l’on sait

Publié par Gabrielle Nourry le 14 Fév 2025 à 10:38

Celui qui est désormais PDG de la RATP a été placé en garde à vue ce jeudi 13 février dans la matinée. Jean Castex a été entendu dans le cadre d’une enquête pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux. Voici ce que l’on sait.

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Jean Castex placé en garde à vue

L’ancien Premier ministre Jean Castex a été placé ce jeudi 13 février en garde à vue à Montpellier. Il a été entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux. La garde à vue a duré de 9h à 18 h 30.

« M. Castex, lui en tant que président de la communauté de commune de Conflent Canigou, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur signalement d’Anticor », a indiqué le procureur de Perpignan.

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À l’issue de cette garde à vue, tout le monde a été relâché. Aucune mise en examen n’a pour l’heure été prononcée dans ce dossier. « La question est de savoir si pour sauver une entreprise en difficulté et sauver des emplois, est-ce que le montage fait était légal ou pas », a précisé le magistrat, soulignant qu’il n’était pas question d’enrichissement personnel.

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Une opération immobilière au cœur de l’enquête

À la suite de sa garde à vue, Jean Castex est sorti du silence à traverse un communiqué. L’ancien Premier ministre a confirmé s’être rendu « dans le cadre d’une enquête préliminaire, à la gendarmerie de Montpellier, pour y être entendu sur des faits remontant à 2017/2018 (…), qui concernent un dossier d’aide économique à une entreprise », dans laquelle il n’avait pas d’intérêt personnel.

À l’époque des faits, Jean Castex était président de la communauté de communes de Conflent Canigou, dans les Pyrénées-Orientales. C’est la légalité d’une opération immobilière qui interroge. La communauté de communes a emprunté plus d’un million d’euros dans le cadre d’un crédit-bail.

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Ce crédit devait permettre de racheter un bâtiment à Selecom, la société en difficulté financière. L’entreprise louait déjà un bâtiment 90 000 euros par an à la communauté de communes. Un montant qui n’a pas changé alors qu’elle louait ensuite les deux bâtiments.

L’actuel PDG de la RATP a indiqué avoir répondu « à toutes les questions » qui lui ont été posées. Il a ajouté qu’il se tenait « sereinement à la disposition de l’autorité judiciaire ».

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