Alors que le gouvernement cherche à faire des économies, l’Élysée commande 11 000 bouteilles de champagne
À l’heure où l’État insiste sur l’effort collectif afin de renflouer les caisses, L’Informé met le doigt sur une curieuse opération. Il y a quelques jours, l’Élysée a passé commande dans le but de renouveler son stock de champagne pour les quatre années à venir. Ce, pour un montant d’environ 550 000 euros, hors taxes.
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Le champagne coule à flot à l’Élysée
Le champagne avant les économies ? C’est ce que laissent entendre les derniers agissements de l’Élysée, qui a passé une impressionnante commande de bouteilles de champagne. Une démarche qui questionne, alors même que l’État insiste sur la nécessité de faire des économies. Un leitmotiv que les Français se voient rabâcher depuis plusieurs mois déjà.
La commande étonne d’autant plus qu’elle atteint la somme de 550 000 euros, hors taxes. Cette somme représenterait 11 000 bouteilles (2 760 bouteilles annuellement). Soit une dépense d’approximativement 50 euros par bouteille. Des prix bien au-delà du montant moyen de la bouteille de champagne standard.
Car, dans l’appel d’offre lancé par l’Élysée, il est stipulé qu’il s’agit d’une commande pour des bouteilles standard.
Des extras lors des événements exceptionnels
Quelles sont les raisons d’une telle dépense ? Cette question reste sans réponse. D’autant que les bouteilles en question ne sont utilisées que dans un contexte « habituel ». En effet, lors des événements exceptionnels, des bouteilles bien plus coûteuses sont proposées aux convives.
C’était le cas lors de la visite du roi Charles III et de la reine Camilla, qui se sont vus proposer du champagne Pol Roger en magnums. Un breuvage évalué à environ 700 euros la bouteille. Rien que ça !
Mais à l’heure où la dette affole, l’Élysée doit-il faire un choix entre la réputation du pays apprécié pour sa gastronomie et ses bons vins et une gestion rigoureuse ? Il semble qu’elle tente de concilier les deux. Mais ce maintien standard de l’art de vivre à la française ne risque pas de plaire à ceux qui subissent les conséquences directes de la dette.