Uber files : Qui est l’homme qui a déclenché le scandale mettant à mal Emmanuel Macron ?
Depuis quelques jours maintenant, Emmanuel Macron se retrouve au coeur d’un énorme scandale. En effet, le chef de l’Etat est accusé d’avoir implanté, non sans intérêt, la plateforme Uber. Mais qui est le lanceur d’alerte de l’affaire Uber Files qui met à mal le gouvernement ?
Uber Files, un nouveau scandale pour Emmanuel Macron
Emmanuel Macron est dans la tourmente. Le chef de l’État vit un début de quinquennat on ne peut plus compliqué. Et pour cause, après avoir été réélu président de la République pour cinq années supplémentaires, les résultats des législatives l’ont mis au plus mal.
Alors qu’il espérait avoir la majorité à l’Assemblée nationale pour pouvoir faire passer ses lois sans encombre, le résultat n’a pas été celui escompté. En effet, le gouvernement a dû faire face à une entrée en force du Rassemblement national, passé de 8 sièges à 89 en seulement cinq ans. Mais depuis quelques jours, un nouveau scandale vient mettre à mal Emmanuel Macron. Plusieurs médias français ont dénoncé le fait que le président de la République ait aidé la plateforme Uber à s’implanter en France dans un contexte réglementaire défavorable, alors qu’il était ministre de l’Economie.
Qui est le lanceur d’alerte ?
En effet, dans les différentes enquêtes qui ont été menées, on apprend la manière dont Uber s’est servi du lobbying dans l’unique but de faire évoluer des lois à son avantage.
Mais comment les médias ont eu accès à ces 124.00 documents compromettants parmi lesquels on retrouve des courriels, présentations, comptes rendus de réunion datés de 2013 à 2017 ? Derrière tout cela, se cache un seul homme : Mark MacGann, 52 ans. Il n’est autre que l’ancien responsable du lobbying Uber pour Europe de l’Ouest, l’Afrique et le Moyen-Orient.
Après avoir travaillé pendant plusieurs années au sein de la plateforme, il a décidé de dénoncer les agissements parfois illégaux de son ancien employeur. Pour ce faire, le lanceur d’alerte a décidé d’envoyer tous les documents à plusieurs médias dont The Guardian, Le Monde, mais aussi le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), soit environ 42 rédactions au total. Après avoir opéré en sous-marin, Mark MacGann a décidé de tout assumer et n’hésite pas aujourd’hui à revendiquer son identité.