Affaire Nicolas Hulot : Emmanuel Macron brise la glace
Le militant et ancien ministre de la Transition Écologique, Nicolas Hulot, est accusé par plusieurs femmes de viols, agressions sexuelles et harcèlement. Quelques jours avant la diffusion d’un reportage d’Envoyé Spécial sur France 2 le 25 novembre, l’ex-politique annonce se retirer de la vie publique. Une décision et des témoignages qui ont fait réagir, notamment le Président, Emmanuel Macron.
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Reportage choc sur Nicolas Hulot
Jeudi 25 novembre était diffusé un reportage d’Envoyé Spécial sur France 2. Ce travail d’enquête réalisé par la journaliste Virginie Vilar donnait la parole à 4 femmes accusant Nicolas Hulot de faits de harcèlement, viols et agressions sexuelles. Ce grand travail d’investigation et d’enquête aura mis 4 années à s’établir, pour au final offrir 120 minutes aussi déchirantes que difficiles à entendre pour les spectateurs.
Ces femmes relatent sans détours, et sans langue de bois, leurs sordides expériences et traumatismes avec l’ancien ministre. Suite à sa diffusion, l’enquête a fait l’effet d’une bombe, et notamment dans ce que l’on appelle les « tribunaux médiatiques » . Les médias se sont évidemment enflammés à propos de l’histoire, mais une personne restait encore muette jusqu’à peu, et pas des moindres : Emmanuel Macron.
« Présomption d’innocence et travail indépendant et rigoureux de la justice »
Affirmait le Président de la République, ce mercredi 01 décembre. Après la diffusion du reportage sur Nicolas Hulot et suite à l’immense engouement médiatique généré par l’affaire, nombreux sont ceux qui attendaient, tel le Messie, la prise de parole d’Emmanuel Macron et sa position sur cette histoire. Finalement, près d’une semaine après la diffusion du reportage, le Chef d’Etat s’est exprimé en Conseil des ministres.
« La position du gouvernement sur ce sujet est constante. Nous n’accepterons jamais une société de l’opacité ou de la complaisance. Et nous ne voulons pas non plus d’une société de l’inquisition. Alors l’enjeu, c’est de faciliter et d’accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l’efficacité de la justice » , poursuivait le chef d’Etat.
En attendant, le parquet de Paris a annoncé le 26 novembre ouvrir une enquête préliminaire pour « viol » et « agression sexuelle », et pour « des faits susceptibles d’avoir été commis à Paris à l’égard d’une victime mineure » , comme l’indique le communiqué publié par la procureure de la République. Affaire à suivre.
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