Affaire des emplois fictifs au RN : Jordan Bardella accusé d’avoir produit de faux documents
Nouveau rebondissement dans l’affaire des assistants parlementaires au Front national. Dans un livre qui va paraître le 13 septembre prochain, écrit par le journaliste de Libération, Tristan Berteloot, Jordan Bardella est mis en cause.
En effet, selon lui, le président du Rassemblement national aurait fourni de « fausses preuves de travail » pour défendre ses camarades.
Jordan Bardella pointé du doigt
Certains membres du Rassemblement national sont dans la tourmente. En effet, depuis quelques jours, l’affaire des assistants parlementaires européens fictifs refait surface.
Mais pour cette fois, c’est Jordan Bardella qui est dans la ligne de mire d’après les révélations d’un journaliste de Libération. Le 13 septembre prochain, Tristan Berteloot va publier Machine à gagner qui revient sur cette affaire qui embarrasse grandement le Rassemblement national et le Front national.
Selon ses informations, Jordan Bardella aurait pris part à la création de faux documents pour son poste d’assistant parlementaire auprès de Jean-François Jalkh en 2015. Grosso modo, il aurait aidé à fabriquer de fausses revues de presse et des agendas fictifs pour faire croire qu’il travaille, alors que ce n’était pas le cas.
Jordan Bardella nie en bloc
Des accusations que Jordan Bardella, lui, nie en bloc. Il parle même d’une « tentative de déstabilisation » comme il l’a écrit sur X.
« Vos accusations sont fausses et diffamatoires. Ni le Parlement européen ni la justice française n’avaient trouvé à redire quant à la réalité de mon travail. Personne ne sera dupe de cette grossière tentative de déstabilisation ».
Cette affaire fait partie d’un gros dossier judiciaire où plusieurs pontes du RN, comme Marine Le Pen, sont accusés. Ils auraient détourné de l’argent destiné à payer les assistants européens pour financer le parti. Le Parlement européen évalue le préjudice à 6,8 millions d’euros. Bien que Jordan Bardella ne soit pas directement impliqué par l’enquête, il continue de se défendre en disant que tout ça, c’est faux. Il se dit prêt à se battre en justice, tout comme Marine Le Pen, qui qualifie cette procédure d’injuste. Affaire à suivre…