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Gilets jaunes : violences policières et saccage d’un temple maçonnique, que retenir de l’acte 17 ?

Publié par Jessy Wuylens le 11 Mar 2019 à 19:00
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Au lendemain de l’acte 17 des Gilets jaunes, le ministère de l’Intérieur souligne la baisse du nombre de manifestants sur l’ensemble du territoire. Le dix-septième samedi de mobilisation consécutif a toutefois été ponctué de nombreux débordements, à Quimper ou Tarbes notamment.

 

Un faible mobilisation à la veille de l’acte 18

Les Gilets jaunes se sont rassemblés pour leur dix-septième journée d’actions dans les grandes métropoles françaises. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, la mobilisation pour cet acte 17 était la plus faible jamais recensée depuis le début du mouvement, puisque 28 600 personnes au total ont défilé dans le pays. Dans la capitale, on comptait 3 000 manifestants ce samedi, contre 4 000 environ la semaine précédente. Le mouvement semble s’essouffler, à l’image des légers couacs pour le flash-mob organisé à Roissy-Charles de Gaulle ou pour le sit-in prévu sur le Champ de Mars, alors que les Gilets jaunes prévoient une forte mobilisation pour l’acte 18 qui coïncide avec le terme du grand débat national. Cette dix-septième journée d’actions a toutefois été marquée par des violents débordements à Quimper ou Tarbes.

 

 

Quimper : la vidéo d’un manifestant frappé par des policiers.

A Quimper, dans le Finistère, un homme s’est fait rouer de coups par des policiers. La séquence, troublante, a été filmée par un « street medic » (les secouristes de rue) et a déjà été visionnée plus de 700 000 fois sur les réseaux sociaux. Cette vidéo s’inscrit dans la lignée des extraits chocs qui apparaissent depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes le 17 novembre dernier. Dans cette scène, on aperçoit Max, un jeune manifestant, se faire prendre à partie par des policiers. « Ils ne m’ont rien dit, je ne sais pas ce que j’ai fait, j’étais dans ma bulle, j’ai été frappé sans raison » rapporte le jeune homme de 25 ans à 20 minutes. Pour Lionel Botorel, le « street médic » présent sur les lieux, Max s’est retrouvé au milieu des policiers alors que des individus s’enfuyaient après un jet de bouteille sur les forces de l’ordre. Contactée par l’AFP, la préfecture du Finistère n’a souhaité faire aucun commentaire sur les violences faites au jeune homme.

 

 

Tarbes : des manifestants saccagent le temple des Francs-Maçons

Autre débordement à Tarbes, où des manifestants sont entrés par effraction dans le temple des Francs-Maçons, avant de le saccager. Alors que la manifestation semblait se passer dans un calme certain, des casseurs se sont introduits dans le bâtiment, dans la nuit de samedi à dimanche. Un homme a arraché l’interphone avant de s’introduire dans les locaux et vandaliser le temple Franc-maçonnique. Une enquête est actuellement en cours. Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a fermement condamné cet acte.

 

 

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