« Je veux que nous soyons protégés » : Emmanuel Macron annonce le renforcement de la défense française
La hausse du budget de la Défense actée, Emmanuel Macron semble préparer le pays à toute éventualité.

1,5 milliard d’euros injectés dans la modernisation d’une base militaire
Dissuasion ou préparation à la guerre ? Les points de vue divergent concernant la visite, ce 18 mars, du président de la République à la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône). Sur place, Emmanuel Macron s’est fendu d’un discours d’encouragement à destination des troupes et a assuré les Français d’une préparation rigoureuse en cas d’affrontement à venir.
C’est dans cette optique, la base aérienne 116 bénéficiera d’un conséquent investissement de modernisation (1,5 milliard d’euros). Pour cause, elle accueillera les nouveaux modèles de Rafale qui participent à ce que le président appelle « la dissuasion nucléaire ».
Emmanuel Macron annonce "1,5 milliard d'euros investis par l'État pour moderniser la base aérienne" de Luxeuil-les-Bains pic.twitter.com/1iDMCNJQsf
— BFMTV (@BFMTV) March 18, 2025
Ainsi, il compte « accroître et accélérer les commandes de Rafale ». Une décision qui constitue pour lui un « impératif » face à cette « bascule » géopolitique. En effet, Emmanuel Macron n’a qu’un objectif en tête : « Je veux que nous soyons prêts, que nous soyons protégés ».

Commande de deux nouveaux escadrons de Rafale
D’ici peu, deux nouveaux escadrons de Rafale vont donc rejoindre la base de Luxeuil-les-Bains. Soit environ 40 appareils. « A l’horizon de 2035, la première base à accueillir la prochaine version du Rafale et son missile nucléaire hypersonique, figure du renouvellement entamé de la modernisation de notre dissuasion nucléaire », a indiqué le chef de l’État. En plus de cette base, trois autres participent déjà à la dissuasion nucléaire : Saint-Dizier (Haute-Marne), Istres (Bouches-du-Rhône) et Avord (Cher).

Les renforts ne seront pas que matériels, en effet, « 2.000 militaires et civils [rejoindront la base] d’ici 2035 » a-t-il ajouté.
Face à l’intérêt accru autour de la prise de parole d’Emmanuel Macron, l’Élysée tempère. Elle précise notamment que ces dépenses ne s’inscrivent dans un contexte de tensions géopolitiques, mais étaient déjà prévues.