Mauvaise nouvelle, la 3ᵉ guerre mondiale a commencé !
Dernièrement, la situation géopolitique avance dans le mauvais sens, notamment en ce qui concerne le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Pour deux experts, la troisième guerre mondiale n’est pas loin et a même déjà commencé.
Guerre mondiale : sommes-nous au bord du précipice ?
La Première Guerre mondiale de 1914-1918 a officiellement commencé avec l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche, l’archiduc Franz Ferdinand, à Sarajevo. Et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) a débuté officiellement avec l’invasion de la Pologne par Hitler en 1939.
Mais, les deux plus gros conflits de notre planète avaient débuté bien avant ces événements. En réalité, ils ne furent que la goutte qui fait déborder le vase. Avant l’assassinat et avant l’invasion, de nombreuses tensions géopolitiques avaient engagé un effet domino.
Et, aujourd’hui, en 2024, on peut observer une dynamique similaire. Depuis quelques années, les conflits s’enchaînent et les crises politiques sont légion, de manière nationale comme internationale. On pense notamment à la montée du n*zisme pour la guerre de 39-45.
La guerre en Ukraine, le début de la fin ?
C’est le 24 février 2022 que la Russie envahit l’Ukraine, marquant une escalade majeure dans la crise russo-ukrainienne. La Russie était présente militairement depuis 2014 sur le territoire ukrainien et se battait dans la région du Donbass.
Une nouvelle étape est franchie dans le conflit le 20 mai lorsque la Russie prend le contrôle de la ville de Marioupol. Cette ville portuaire s’est retrouvée assiégée dès le début de l’invasion russe. Sa résistance durant près de trois mois devient un symbole du combat des Ukrainiens.
Au début du mois de septembre 2022, les forces armées ukrainiennes lancent une contre-offensive de grande ampleur, dans le nord-est du pays. Le 12 septembre, Volodymyr Zelensky déclare que cette opération a permis de reprendre près de 6 000 km² aux Russes. À la fin du mois, l’armée ukrainienne poursuit sa percée et reprend 2 500 km² de territoire.
Face à cette situation, Vladimir Poutine décrète le 21 septembre la mobilisation de 300 000 réservistes. Une annonce qui pousse des dizaines de milliers de jeunes russes à fuir leur pays. Le 30 septembre, le président russe valide l’annexion des territoires occupés de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson à la Russie. Ce qui entraine de nouvelles sanctions contre la Russie de la part des Occidentaux.
Un conflit aux conséquences internationales
Cette guerre entre l’Ukraine et la Russie n’est évidemment pas sans conséquences sur la scène internationale. Plusieurs pays se sont positionnés en défenseur de l’Ukraine et les aide militairement en leur envoyant des armes.
En janvier 2023, l’aide à l’Ukraine avait pris un tournant radical avec l’envoi de chars. L’Allemagne a livré 14 blindés dans le pays puis Joe Biden a annoncé la livraison de 31 chars Abrams. Si pour l’heure, l’aide est uniquement matérielle, Emmanuel Macron n’avait pas exclu l’envoi de troupes.
Face à l’aide des Occidentaux à l’Ukraine, Vladimir Poutine ne cesse de faire peser la menace d’une attaque nucléaire. Aujourd’hui, la tension, entre l’Occident et ses alliés ainsi que la Russie et ses alliés, est donc palpable.
Un nouvel élément est désormais à prendre à compte dans ce conflit avec la récente élection de Donald Trump. Le nouveau président américain n’a cessé d’assurer qu’il arrêterait le conflit dès son arrivée à la Maison Blanche et cela « en une journée ».
Lors d’une interview accordée avec la chaîne d’information conservatrice anglaise GB News, au mois de mai, Donald Trump avait détaillé son plan. Pour peser dans l’issue de ce conflit, il entend surtout faire jouer ses « bonnes relations » avec les présidents ukrainien et russe.
Outre le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie, le monde doit faire face à d’autres tensions. On pense bien sûr au conflit israélo-palestinien également, actuellement encore en cours, avec de grandes pertes humaines entre le Hamas et l’Israël.
Plus largement, plusieurs pays font face à de grandes crises politiques. On peut citer en exemple les pays les plus endettés d’Union européenne : la Grèce, la Belgique, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal. La France est d’ailleurs dans une crise économique et politique historique.
L’escalade récente dans le conflit russo-ukrainien
Si l’Ukraine peut compter sur ses alliés de l’Union européenne ou des USA, la Russie compte sur ses alliés, à savoir la Corée du Nord ou encore la Chine. Car oui, la Corée du Nord demeure très proche de la Russie.
Les deux pays usent d’ailleurs très souvent de la dissuasion nucléaire face aux occidentaux. La Corée du Nord fait régulièrement des essais de missiles, ce qui inquiète ses voisins, les Japonais ou les Sud-coréens. À noter qu’entre 10 000 et 11 000 hommes du régime de Kim Jong Un seraient présents en Ukraine.
Pour l’heure, les missions confiées à ces soldats, dont certains proviennent du corps d’élite des unités spéciales de Kim Jong Un, sont encore floues. Kiev a assuré début novembre que ces militaires avaient pris part au conflit, ils ont même perdu quelques hommes.
Peu de temps après l’arrivée de ces soldats, Joe Biden a pris une décision historique. L’actuel occupant de la Maison Blanche a donné son feu vert levant les restrictions interdisant à l’Ukraine d’utiliser les armes longues portées fournies par les États-Unis sur le territoire russe.
Si Emmanuel Macron a jugé « tout à fait bonne » la décision des États-Unis, ce n’est pas le cas de Donald Trump. « Il s’agit d’une nouvelle étape dans l’escalade et personne ne sait où cela va nous mener », a déclaré Mike Waltz, le prochain conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump. Le fils aîné de l’ancien président, Donald Trump Jr, a pointé du doigt « une menace de troisième guerre mondiale ».
Evidemment cette nouvelle étape dans le conflit russo-ukrainien n’est pas restée sans réaction de la part du Kremlin. Vladimir Poutine a réagi le 21 novembre dans une allocution télévisée et assuré que son pays était prêt à tous les scénarios.
Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire
Le président russe a menacé de frapper les pays occidentaux dont les armes sont utilisées par l’Ukraine sur la Russie. Selon lui, le conflit a désormais pris « un caractère mondial ». Le jeudi 21 novembre, la Russie a d’ailleurs frappé le territoire ukrainien avec un nouveau type de missile hypersonique à moyenne portée.
Son discours faisait suite à l’envoi de deux frappes réalisée par l’Ukraine sur le sol russe à l’aide de missiles américains. « À partir du moment où [ces missiles ont été tirés sur la Russie], et comme nous l’avions souligné à maintes reprises [au préalable], le conflit provoqué par l’Occident en Ukraine a pris les éléments d’un [conflit] à caractère mondial », a-t-il déclaré.
Vladimir Poutine a lancé un avertissement aux pays occidentaux : « Nous considérons être dans notre droit d’utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre nos installations ».
Les menaces sont telles que les occidentaux, dont la France, craignent un bombardement nucléaire chez eux. À noter que la France n’est pas bien équipée pour faire face à une attaque nucléaire. Mais, si la Russie venait à attaquer un pays de l’Union européenne ou les USA, il est certain que les conséquences seraient mondiales.
Une « guerre à mille coups, menée sur des champs de bataille multinationau »
Comme l’ont prédit plusieurs fois Nostradamus et Baba Vanga pour l’année 2025, pourrait-on alors faire face à une nouvelle guerre mondiale ?
D’après le général français Bruno Clermont, « la montée en flèche des tensions internationales » est impressionnante. Et, selon l’expert en sécurité nationale Mark Toth et le colonel Jonathan Sweet, ancien officier du renseignement américain, la troisième guerre mondiale n’est pas loin.
D’ailleurs, les deux experts pensent même qu’elle a déjà débuté. Auprès du Daily Mail, ces derniers ont assuré qu’une guerre mondiale, ce n’est pas forcément des « champignons nucléaires ou de terres désolées apocalyptiques ».
Mais, ce serait plutôt une « guerre à mille coups, menée sur des champs de bataille multinationaux et multidomaines ». Entre espionnages et cyberattaques, les tensions mondiales et nationales, la menace est déjà là.
« La capacité de Poutine à mener une guerre hybride est sans doute sa plus grande force », expliquent-ils. « Pour comprendre pleinement l’ampleur de la vaste campagne de désinformation de la Russie, il suffit de regarder les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Afrique », ajoutent-ils.
« Les bots russes ont infiltré les espaces en ligne avec des dessins animés, des mèmes et de faux comptes de vérification des faits pour semer la discorde et éroder la confiance dans les gouvernements occidentaux », lit-on.
Peut-on espérer la fin prochaine du conflit ?
Les positions actuelles des deux camps ne laissent pas espérer une fin rapide du conflit. Au début de l’année, Vladimir Poutine a indiqué qu’il accepterait de négocier uniquement si l’Ukraine acceptait les « nouvelles réalités territoriales », c’est-à-dire l’annexion de quatre régions : Donestk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.
De son côté, l’Ukraine demande le rétablissement des frontières d’avant-guerre, ainsi qu’une indemnisation et des punitions pour les crimes de guerre. Deux positions qui semblent irréconciliables.
À noter que la situation actuelle sur le champ de bataille penche en faveur de la Russie. En octobre, les forces russes ont occupé 500 km² supplémentaires du territoire ukrainien. C’est l’avancée la plus importante depuis mars 2022.
Selon Volodymyr Zelensky, 27 % de l’Ukraine est désormais sous occupation russe. Un pourcentage qui comprend la Crimée et l’est du pays occupés depuis 2014. D’après un bilan publié par le « Wall Street Journal » en septembre 2024 fait état d’un million de morts dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie.
Côté ukrainien, une estimation évalue le bilan à 80 000 morts et 400 000 blessés. Côté russe, ce serait 200 000 morts et 400 000 blessés. Des pertes qui risquent encore de s’accumuler si la guerre ne prend pas fin rapidement…