Affaire Benalla : il affirme que le pistolet de la photo qui fait polémique était… en plastique !
Dans l’affaire Benalla, on se souvient surtout d’une intervention musclée qui a rapidement fait polémique. Et, il y a également une photo qui fait scandale mais qui est sur le point de trouver une issue favorable pour l’accusé. En effet, poursuivi pour port d’arme illégal, le principal intéressé déclare que son pistolet était en plastique…
L’affaire Benalla : la photo qui fait scandale
Dans l’affaire Benalla, il en est une qui concerne un selfie qui fait scandale. Cela remonte à la période des élections présidentielles, durant l’entre-deux tours. À cette époque, Alexandre Benalla faisait déjà parti du service d’ordre d’Emmanuel Macron. Et le 28 avril, le futur président donne un meeting Châtellerault. Une fois la pression passée, tout le monde se rend dans un restaurant de Poitiers pour se détendre.
Et c’est à ce moment-là que la fameuse photo est prise. En effet, en plein milieu de la soirée, l’accusé sort son appareil photo et prend un cliché de lui avec un pistolet pointé sur le visage de la serveuse qui sourit. Le souci, c’est que dès le lendemain de la diffusion de cette photo, une enquête est immédiatement diligentée pour savoir si le jeune homme dispose d’une autorisation de port d’arme. Et visiblement, ce n’était pas le cas…
L’affaire Benalla : le plastique c’est fantastique
Suite à sa mise en examen le 22 juillet pour sa conduite largement décriée aux côtés de la police, l’affaire Benalla explose. Et, évidemment, la photo choc avec. Mais, l’accusé est loin de se laisser démonter par le juge d’instruction. Et le 29 novembre, alors qu’il devait être entendu dans le cadre de la « détention non autorisée d’armes de catégorie B », ce dernier adopte une défense pour le moins surprenante. En effet, il déclare que l’arme sur la photo n’est autre qu’un pistolet en plastique…
Pour lui, « ça peut paraître loufoque mais c’est la réalité. » Et sans se dégonfler, il ajoute, « si ce selfie a été pris, je ne vois pas ce qu’il y a de mal. Cela fait un peu ‘instruction paëlla’, tout ce qui me concerne est rassemblé. » Compte-tenu du contexte actuel, nous attendons donc avec impatience les grenades à bulles et les matraques en chocolat !