Virginie Efira et Niels Schneider plus amoureux que jamais : les secrets de la longévité de leur couple
Parmi tous les couples du cinéma, Virginie Efira et Niels Schneider font figure d’exception. En effet, Cupidon est aux premières loges de leur coup de foudre. Mais l’ange de l’amour continue de les accompagner dans leur carrière respective et leur quotidien.
Du reste, à cause de leur différence d’âge, les critiques se suivent et ne ressemblent pas. Aujourd’hui, la solidité de leur union leur permet de balayer les rumeurs et la méchanceté gratuite des haters d’un revers de la main. Parents d’un petit garçon, les tourtereaux vont nous dévoiler la recette de longévité de leur idylle.
Une rencontre pas comme les autres
Lorsqu’elle découvre le scénario d’Un amour impossible, Virginie Efira est sous le choc. En effet, adapté d’un livre autobiographique de Christine Angot, la violence de cette passion destructrice entre ces deux êtres l’interpelle. Du reste, l’histoire des parents de la romancière ne laisse personne indifférent. Cette féministe dans l’âme se pose alors mille questions à la seconde. Comment faire pour ne tomber dans le cliché de la femme soumise ? Et pour interpréter l’amant toxique, la réalisatrice Catherine Corsini fait appel à Niels Schneider.
Dès qu’il a posé les yeux sur Virginie Efira, le comédien a un déclic. Sans qu’il se l’explique, il a « la certitude » qu’il allait « vivre une histoire » avec sa consœur. Sauf qu’à l’époque, il ne doit surtout pas dévoiler ce qu’il ressent à la concernée et encore moins à ceux à qui ils donnent la réplique. Et pour cause, son objectif est d’être crédible dans ce rôle de pervers narcissique.
Avec le recul, il souligne ce curieux paradoxe. « Il y a tellement de choses qui se passent à l’intérieur. Et il y a un décalage (avec la réalité).» Par exemple, il se souvient avec émotion que dès qu’elle est « à proximité, c’était la panique. On ne se disait pas un mot.» Preuve étant, l’équipe technique les surveille comme le lait sur le feu. Convaincue qu’ils ne s’entendent pas, la production va tomber de haut en découvrant la vérité !
Par le biais d’une anecdote glaçante, Virginie Efira dévoile enfin son état d’esprit. « Cette scène d’amour » elle l’appréhende tant ses « propres complexes physiques limitaient le metteur en scène ». Aussi, que son manque de confiance en elle peut agacer son partenaire à l’écran, elle ne lésine pas ses efforts. « J’ai essayé d’avoir un corps plus normatif, donc j’ai fait du sport et j’ai moins mangé. »
De belles retrouvailles
Deux ans plus tard, ils vivent un joli conte de fées. Le cap de la gêne et de l’amitié est dépassé depuis longtemps. Cependant, ce second tournage va être plus éprouvant que prévu.
Cette fois, c’est Virginie Efira donne sa technique afin de faire la part des choses. « Dans ces moments-là, il y a une fracture dans ma tête. Le fait de connaître la personne, ça permet juste de travailler plus. En somme, d’être certain que la pudeur du comédien ne deviendra pas celle du personnage. » Avant la scène fatidique, elle avoue avoir bu quelques verres avant de passer à l’action.
Pudique de nature, Virginie Efira ne compte pas en raconter en détails leur premier rendez-vous. Par contre, au quotidien, elle concède que « sa manière de me regarder et de regarder les femmes me plaît terriblement. Ce qui le touche ne sera jamais stéréotypé, toujours particulier».
Du bonheur à la pelle
Dans les colonnes de Paris-Match, Virginie Efira dresse un constat sans appel. « Si on va ensemble quelque part, on ne va pas rentrer l’un par un côté et l’autre par une porte dérobée. Quand on se rend à une soirée comme les César, on pose tous les deux. En revanche, on refuse (les unes de) magazine et d’ouvrir les portes de chez nous. » En d’autres termes, malgré leurs dix ans d’écart, ils ont la même analyse. « On ne veut pas sacraliser notre relation, mais la vivre le plus normalement du monde.»
Pour la première et la dernière fois, Virginie Efira évoque les polémiques d’une potentielle rivalité entre eux. « Impossible. Il y a un amour véritable entre nous et nos egos ne sont pas boursouflés à ce point. Niels et moi possédons le même humour, le même recul sur la vie. »
De plus, Virginie Efira souligne ce second point commun loin d’être anodin. « Tous deux francophones, mais venant d’ailleurs, de Belgique et du Québec, nous partageons cette singularité culturelle un peu distanciée. » On l’a compris sans avoir besoin de dessin, il ou elle n’est pas né-e, celui ou celle qui parviendra à les séparer.
Sollicité par un curieux abonné de Canal+, Niels Scheincher donne un précieux-conseil à un téléspectateur de La boite à questions. « Il faut parler, parler, parler… C’est toujours la merde quand on garde les choses pour soi. Quand on est orgueilleux, on se dit : ‘ah non, je ne vais pas montrer que ça va pas’. Parce qu’un jour ou l’autre, ça ressort et ça se termine en embrouille. »
Déjà maman d’Ali, Virginie Efira souligne son changement d’attitude envers sa petite fille, mais aussi son géniteur. « J’étais dans une quête de perfection, je culpabilisais même du temps qu’elle pouvait passer avec sa nounou, sans moi. » Preuve étant, un an après la venue au monde de sa princesse, elle se sépare de son père Mabrouk El Mechri.
Commence alors une lente zone de turbulences faite de doutes, de nuits sans sommeil et d’angoisses. Comme nous venons vous le raconter, le beau Niels Scheinder parvient à tout apaiser.
Jamais trois sans 4
Au printemps 2023, Virginie Efira affiche fièrement son baby bump dans ce numéro de Telerama. Et pour tous ceux qui disent qu’elle ne devrait pas accueillir cet enfant, elle tient à se montrer optimiste sur l’avenir.
Enfin, selon elle, la dépression post partum ne doit plus être un tabou ! « Pouvoir en parler amène à se sentir beaucoup mieux. Moi, à la naissance d’Hiro, j’avais conscience de tout cela et, en conséquence, j’allais bien. Je dois dire aussi que le père de mon enfant est très cool. » On leur souhaite tout le bonheur du monde !